• http://www.librairie-genealogique.com/img/p/8430-3008-thickbox.jpg

    Grand prix du court metrage breton de l'amicale de rueil malmaison

    .La gare de Pontrieux. Le train à vapeur du Trieux .modelisme ferroviaire faucheuse à chevaux javelle locomobile batteuse bâton à bouillie eculasse corvée de buée coiffe vannier barattage du beurre

     

     

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    *XVIIIe : Les églises chassent les morts

    Dès le début du XVIII e siècle, la Bretagne se préoccupe de questions d'hygiène, en interdisant les sépultures dans les églises, puis, plus tard, en transférant les cimetières hors des agglomérations. En avance de plusieurs décennies sur l'ensemble du royaume de France.

    L'inhumation dans les églises remonte au haut Moyen Âge. Réservée, à l'origine, au haut clergé, elle fut ensuite accordée aux nobles, fondateurs de l'église. Puis des paroissiens, bienfaiteurs de l'église, obtiennent la possibilité d'avoir une tombe familiale. La sépulture dans l'église, en Bretagne, progressa dans la première moitié du XVIIe siècle. Bientôt on constata l'accumulation de cadavres dans un espace limité. À Landuvez, quatre-vingt deux tombes étaient dans l'église. On construisit alors des ossuaires dans les enclos paroissiaux pour recueillir les ossements ; et quand ils furent remplis, on transféra les restes dans une fosse au cimetière. Mais la tradition restait d'ensevelir les nouveaux cadavres dans l'église. La sépulture au cimetière entourant l'église paroissiale était gratuite. Là aussi, on recherchait les meilleures places, se situant contre l'église et près de la croix, présence obligatoire au milieu du champ des morts.

    Les évêchés interviennent

    En 1710, le diocèse de Quimper prescrit : « Nous voulons que l'on accorde gratuitement la sépulture dans les cimetières ; et conformément aux arrêts du Parlement, nous défendons à tous recteurs, curés et prêtres d'inhumer aucune personne dans les églises, à la réserve de ceux qui y ont leur enfeu ». Le diocèse de Saint-Brieuc, en 1723, va dans le même sens : les recteurs « porteront leurs paroissiens à se soumettre aux arrêts qui ordonnent que les enterrements se fassent dans les cimetières et les y engageront encore plus par leur exemple que par leurs paroles, en choisissant eux-mêmes leur sépulture dans les cimetières ». Les cimetières étaient une place publique, un lieu où se rejoignaient le profane et le sacré, avec interdiction « que les merciers soient dans les cimetières, qu'on y expose ou vende des fruits ou marchandises, qu'on y mette aucun meuble profane, que l'on y tienne des audiences, que l'on étende dans les cimetières des linges pour sécher et qu'on y sème aucun grain ». (Quimper 1710).

    Les arrêts du Parlement de Bretagne

    Dès le XVIIe siècle, le Parlement de Bretagne intervient. Le 19 août 1689, il s'inquiète : « La plupart des fidèles sont portés à désirer être inhumés dans les églises et au lieu de contribuer à les entretenir et orner, ils les rendent non seulement malpropres, mais ils en ruinent le pavé d'une telle sorte qu'il en coûte beaucoup pour le réparer ». L'argumentation en faveur de l'enterrement au cimetière est matérielle : le dallage dans l'église est sans cesse démonté et remis inégalement. Le recteur d'Audierne, lors d'un sermon le 10 mars 1658, avait regretté le « défaut d'aplanissement des pierres tombales ». Par contre, l'arrêt daté du 16 août 1719, qui interdit l'enterrement dans les églises, s'appuie sur des arguments nouveaux : « Les maladies contagieuses qui sont dans cette ville (Rennes) font tous les jours mourir quantité de personnes qu'on enterre dans les églises ; ce qui peut augmenter la contagion, le remuement des terres infectées par les corps-morts répandant une exhalaison très dangereuse ». Le Parlement de Bretagne était en avance dans la lutte contre les épidémies, par rapport au Parlement de Paris, qui commanda une enquête aux médecins à ce sujet en 1737, et au Parlement de Toulouse qui rendit un arrêt le 3 septembre 1774 contre la pratique des enterrements dans les églises. Un arrêt de Parlement de Bretagne du 2 octobre 1741 rappelle l'interdiction d'inhumer dans les églises et les chapelles, au moment où une épidémie de dysenterie provoque quatre-vingt mille décès dans la province.

    Contre les odeurs : résine, soufre et chaux

    En 1738, le recteur René Calloc'h, de Gouézec, se plaignait des « inhumations à une si petite profondeur, en se servant pour pierre tombale de dalles d'ardoise, d'une faible épaisseur, si bien que les exhalaisons mortelles se répandaient dans l'église et allaient jusqu'à ternir les dorures du retable ». On est obligé de brûler de la résine et du soufre avant les offices dans l'église de Kerlouan, près de Lesneven, en 1776, tant les odeurs de putréfaction remontaient dans l'église. Le 16 février 1782, la communauté de Quimper décide que dans les cas d'inhumation dans les églises, il sera répandu de la chaux. Les résistances se manifestent, notamment dans le Léon. À Cléder, en 1759, le corps de Marie Guerer est inhumé dans la chapelle du Rosaire, par le mari du beau-frère, alors que les prêtres chantent devant sa tombe creusée dans le cimetière. Des incidents éclatent entre le clergé et les paroissiens à Plounéour-Trez en 1759 et 1765. Pourtant, des personnalités de Plouescat veulent donner l'exemple : en 1774 le Sieur de Kerroch'ic se fait enterrer dans le cimetière, de même, en 1747, le recteur Yves Gallou. Des peines d'amende allant jusqu'à vingt livres sont requises par le Parlement en 1754. Ce n'est qu'à la fin juin 1758 que tous les enterrements se font dans le cimetière à Plouescat. Cependant, le 25 novembre 1762, le corps d'Yves Postec est inhumé dans la nef de l'église par sa famille, malgré l'intervention du Recteur. Les autorités de justice font procéder à l'exhumation de son corps le 23 décembre, pour le faire enterrer dans le cimetière. À Cléder, la résistance demeura jusqu'en 1765.

    L'extension des cimetières

    L'édit royal du 10 mars 1776 prescrit le transfert extra-muros des cimetières urbains, car la crainte de la contagion persistait, les inhumations se faisant à faible profondeur (0,60 à 0,80 m à Crozon). Parfois les cadavres, dans les cimetières intra-muros, les Cordeliers et Saint-Nicolas à Quimper par exemple, apparaissaient lors de grandes pluies. En 1782, sont créés, à Rennes, des cimetières extérieurs. À Plouescat, en 1818, un cimetière communal est implanté à l'extérieur de la localité, près de la chapelle du Calvaire. À Morlaix, suite à la saturation du cimetière Sainte-Marthe, est choisi un nouveau site à Coatserho, en février 1794 et, le 19 mars 1821, celui qui est devenu le cimetière Saint-Charles.  

    sourions un peu

     


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    Le temps des moissons

    moissons

    La période des moissons avait une place très particulière dans l’année pour les ouvriers agricoles comme pour les exploitants. C’était l’occasion de repas conviviaux qui réunissaient tous les voisins venus se donner des coups de main mutuels afin d’accélérer le travail et garantir une récolte de bonne qualité. Les paysans se souviennent avec un peu de nostalgie de ces repas durant lesquels, malgré un travail souvent éprouvant, on partageait une ambiance chaleureuse et festive autour d’une poule au pot ou d’un poulet rôti.

    La période des récoltes démarrait dès que le blé était mûr, en général au début du mois de juillet. On vérifiait sa maturité en égrenant un épi dans la main : le grain devait être jaune et sec pour pouvoir démarrer les moissons. On établissait alors le planning de travail sur les différentes exploitations des alentours, et la tournée pouvait commencer pour ne se terminer qu’à la fin du mois de juillet.

    moissons

    Une journée type pendant l’époque des moissons commençait très tôt. Il fallait être debout dès le lever du jour et aux premiers rayons du soleil, on était déjà dans les champs. En effet, il fallait travailler le plus possible tant que la chaleur était supportable. La journée s’écoulait alors, tout juste coupée par les pauses du déjeuner et les casses croûtes qui rythmaient le temps de travail. On ne s’arrêtait qu’avec la tombée du jour et uniquement lorsque le manque de lumière rendait toute tâche impossible.
    Un matériel rudimentaire

    Lors des premières moissons , vers le milieu des années 30, le matériel demeurait encore très rudimentaire : une faucheuse, une charrette et la batteuse-lieuse qui restait alors à la ferme et n’était pas directement amenée dans les champs à moissonner.

    moissons

    On vérifiait d’abord la hauteur de coupe de la faucheuse en utilisant un levier qui permettait de régler la taille de fauchage. Une fois le blé coupé, on le ramassait pour former, à la main, de petites gerbes que l’on entassait dans les champs. On passait ensuite avec une charrette pour ramasser ces gerbes et les ramener à la ferme. C’était là, dans la batteuse-lieuse, que l’on séparait le blé de la paille. On montait d’abord sur la batteuse avec une échelle et on plaçait le blé par un orifice situé au dessus de la machine. Les épis passaient alors dans une presse à l’intérieur de la machine. La paille était ensuite expulsée d’un côté en grosses balles maintenues par des fils de fer, alors que les grains remplissaient des sacs en toile de jute de l’autre côté.

    Pour les plus grosses exploitations, une journée complète était nécessaire pour couper le blé et le mettre dans des sacs. Ceux-ci avaient une contenance moyenne de 80 kg et on pouvait en remplir, pour certaines grosses exploitations, jusqu’à une centaine. Pour les plus petites fermes, le travail était terminé en une demi journée seulement, avec une production d’une cinquantaine de sacs. Les balles pouvaient facilement peser entre 50 et 60 kg en fonction de la pression que l’on donnait au fil les reliant et donc de la quantité de paille que l’on y mettait.

    http://www.moulin-de-vanneau.fr/moissons-antan/

    QUIMPER + BRETAGNE = "PAYS DU SOLEIL"

     


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  • http://www.liberation.fr/societe/01012360966-pacitel-une-liste-pour-echapper-au-demarchage-telephonique

     

    pour le moment j'ai pas réussi le site est bloqué avec tout le monde qu'il y a dessus

    Pacitel - Inscription

    Pacitel, une liste pour échapper au démarchage téléphonique

    Ce service gratuit sera opérationnel début décembre. Les entreprises signataires s'engagent à ne pas contacter les inscrits et à respecter des règles déontologiques.

    Commenter

    Des salariés dans un centre d'appel (© AFP Mychele Daniau)

    Les consommateurs lassés d'être démarchés au téléphone par des commerciaux d'entreprises peuvent désormais, via internet, entrer gratuitement leurs numéros sur une liste qui leur permettra d'échapper à ce type de sollicitations.

    Le dispositif, baptisé Pacitel, ne sera pleinement opérationnel que le 1er décembre mais dès mardi, quelque 5.000 personnes avaient déjà franchi le pas de s'inscrire sur le site dédié www.pacitel.fr, selon la Fédération française des télécoms (FFT).

    La FFT est partie prenante à l'initiative avec quatre autres fédérations: l'Association française de la relation client (AFRC), la Fédération des entreprises de vente à distance (Fevad), la Fédération de la vente directe (FVD) et le Syndicat national de la communication directe (SNCD).

    Un engagement volontaire des entreprises

    "Cette liste permet aux consommateurs qui le souhaitent de ne plus recevoir d'appels de prospection commerciale de la part des entreprises adhérentes au dispositif, le démarchage téléphonique devant rester un service pour le consommateur dans le cadre d'une relation de confiance avec les entreprises", a souligné le secrétaire d'Etat chargé du Commerce et de la Consommation, Frédéric Lefebvre, lors d'une conférence de presse.

    Ce dernier a salué la démarche des fédérations adhérentes, fondée sur "l'engagement volontaire et responsable de leurs entreprises membres, qui représentent plus de 80% des entreprises ayant recours au démarchage téléphonique".

    M. Lefebvre a également annoncé que la consultation de cette liste d'opposition par l'ensemble des entreprises françaises sera rendue obligatoire lors de l'examen du projet de loi renforçant les droits, la protection et l'information des consommateurs, fin septembre à l'Assemblée nationale.

    «Eviter d'être une gène"

    L'inscription sur Pacitel, valable trois ans, se fait uniquement sur internet. Sur le site, le consommateur peut entrer jusqu'à six numéros de téléphone personnels (fixes ou mobiles). Il n'est pas obligé d'indiquer son nom, uniquement une adresse email, selon les recommandations de la Cnil.

    Pour leur part, les entreprises adhérentes s'engagent à suivre des recommandations déontologiques, telles que "le respect de certaines heures convenables pour passer les appels (du lundi au vendredi de 8h à 20h30 et le samedi de 9h à 19h), la courtoisie et clarté de présentation".

    Pour Natalie Jouen Arzur, présidente de Pacitel, il fallait protéger cette activité qui "représente 100.000 emmplois directs", tout en restant "un service" et en évitant d'"être une gène pour le consommateur", car c'est "contre-productif d'appeller quelqu'un qui ne souhaite plus recevoir d'appels commerciaux".

    (Source AFP)


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  • http://www.liberation.fr/societe/01012360966-pacitel-une-liste-pour-echapper-au-demarchage-telephonique

     

    pour le moment j'ai pas réussi le site est bloqué avec tout le monde qu'il y a dessus

    Pacitel - Inscription

    Pacitel, une liste pour échapper au démarchage téléphonique

    Ce service gratuit sera opérationnel début décembre. Les entreprises signataires s'engagent à ne pas contacter les inscrits et à respecter des règles déontologiques.

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    Des salariés dans un centre d'appel (© AFP Mychele Daniau)

    Les consommateurs lassés d'être démarchés au téléphone par des commerciaux d'entreprises peuvent désormais, via internet, entrer gratuitement leurs numéros sur une liste qui leur permettra d'échapper à ce type de sollicitations.

    Le dispositif, baptisé Pacitel, ne sera pleinement opérationnel que le 1er décembre mais dès mardi, quelque 5.000 personnes avaient déjà franchi le pas de s'inscrire sur le site dédié www.pacitel.fr, selon la Fédération française des télécoms (FFT).

    La FFT est partie prenante à l'initiative avec quatre autres fédérations: l'Association française de la relation client (AFRC), la Fédération des entreprises de vente à distance (Fevad), la Fédération de la vente directe (FVD) et le Syndicat national de la communication directe (SNCD).

    Un engagement volontaire des entreprises

    "Cette liste permet aux consommateurs qui le souhaitent de ne plus recevoir d'appels de prospection commerciale de la part des entreprises adhérentes au dispositif, le démarchage téléphonique devant rester un service pour le consommateur dans le cadre d'une relation de confiance avec les entreprises", a souligné le secrétaire d'Etat chargé du Commerce et de la Consommation, Frédéric Lefebvre, lors d'une conférence de presse.

    Ce dernier a salué la démarche des fédérations adhérentes, fondée sur "l'engagement volontaire et responsable de leurs entreprises membres, qui représentent plus de 80% des entreprises ayant recours au démarchage téléphonique".

    M. Lefebvre a également annoncé que la consultation de cette liste d'opposition par l'ensemble des entreprises françaises sera rendue obligatoire lors de l'examen du projet de loi renforçant les droits, la protection et l'information des consommateurs, fin septembre à l'Assemblée nationale.

    «Eviter d'être une gène"

    L'inscription sur Pacitel, valable trois ans, se fait uniquement sur internet. Sur le site, le consommateur peut entrer jusqu'à six numéros de téléphone personnels (fixes ou mobiles). Il n'est pas obligé d'indiquer son nom, uniquement une adresse email, selon les recommandations de la Cnil.

    Pour leur part, les entreprises adhérentes s'engagent à suivre des recommandations déontologiques, telles que "le respect de certaines heures convenables pour passer les appels (du lundi au vendredi de 8h à 20h30 et le samedi de 9h à 19h), la courtoisie et clarté de présentation".

    Pour Natalie Jouen Arzur, présidente de Pacitel, il fallait protéger cette activité qui "représente 100.000 emmplois directs", tout en restant "un service" et en évitant d'"être une gène pour le consommateur", car c'est "contre-productif d'appeller quelqu'un qui ne souhaite plus recevoir d'appels commerciaux".

    (Source AFP)


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  • Château de Crazannes

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    1. L'histoire du château
    2. Diaporama
    Magnifique château classé monument historique, bâti à la fin du XIVe s. à l'emplacement d'une forteresse du XIe s. dont il subsiste une chapelle, un donjon et les douves, ce château, étape vers Saint-Jacques-de-Compostelle, est remanié aux XVIe-XVIIIe. Le Prince Noir y séjourne en 1362 et François Ier en 1519. C'est en référence à l'un de ses propriétaires, le marquis de Carabas, qu'il est surnommé le château du Chat botté. La façade Nord d’époque gothique flamboyant présente un prodigieux décor fantasmagorique. Une multitude de personnages, gracieux ou grotesques, d'animaux et de symboles en animent le décor. Ils illustrent différentes coutumes et légendes médiévales. Le « Château du Chat Botté », superbement restauré, présente un remarquable ensemble de cheminées et un riche plafond sculpté.
    Casteland.com remercie tout particulièrement les propriétaires du château pour les photos ainsi que les renseignements sur celui-ci.

      Fichier:Les carrières de Crazannes.JPG

     

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    carrière de  Crazannes  

    Cet ancien gisement calcaire, devenu aire d'autoroute
    http://vimeo.com/15357731

     

     

     

     


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