• la Cordelière  sauve Brest

    Reconstitution de la bataille, visible au musée de la Tour Tanguy, à Brest Ouest-France
     
    Reconstitution de la bataille, visible au musée de la Tour Tanguy, à Brest© Ouest-France
    Il y a 500 ans, l'amiral Hervé de Portzmoguer coulait avec son navire en défendant la ville contre la flotte anglaise. Un des derniers faits d'armes de la Bretagne indépendante.
    10 août 1512. À bord de la Cordelière, le plus beau vaisseau de la flotte bretonne encore indépendante, Hervé de Portzmoguer, le jeune amiral de Bretagne, donne une grande réception. Tout à coup, le tocsin résonne. La flotte anglaise navigue droit sur Brest. Portzmoguer fait descendre les femmes. Et s'engage dans le combat.

    Au large de la pointe Saint-Mathieu, le combat dure plusieurs heures. La caraque bretonne est rudement touchée par les boulets ennemis. Se voyant perdu, Portzmoguer ordonne de jeter les grappins vers le navire amiral anglais, le Regent. Les deux navires se retrouvent l'un contre l'autre.

    La dernière gloire de la Bretagne

    Hervé de Portzmoguer fait mettre le feu à la Sainte-Barbe, le lieu où l'on entrepose la poudre. La Cordelière explose et coule, entraînant avec elle le Regent et des centaines de matelots anglais et bretons. La flotte anglaise fait demi-tour : Brest est sauvée. Les deux épaves ne seront jamais retrouvées.

    Avec ce combat, l'amiral et son navire sont entrés dans la légende. Alors que la duchesse Anne a épousé Louis XII et que l'indépendance de la Bretagne n'est plus que de façade, l'affrontement héroïque incarne l'une des dernières expressions glorieuses de la Bretagne indépendante.

    Les récits chantent le combat de Portzmoguer. « Il fallait glorifier la Bretagne, le bateau et la duchesse », explique Alain Boulaire, historien de la marine. Dans les exploits d'Hervé de Portzmoguer, c'est tout un peuple qui a voulu se reconnaître. Alain Boulaire le souligne : « C'est un de ces épisodes historiques qui s'effacent devant un mythe plus puissant que la réalité. »

    Sterenn LEBAYLE.

                                      Hervé de Portzmoguer  dit Primauguet  ± 1475 - 1512

     

      Hervé de Portzmoguer, dont le nom breton s'écrit Porzhmoger ( prononcer alors "Porsmoguerre" car dans cette langue le g est toujours dur ) était un petit noble dont les terres s'étendaient sur la commune de Plouarzel, dans le nord du Finistère. On ignore presque tout de ce jeune chevalier, y compris sa date de naissance. Ses terres relevaient de la grande seigneurie des Du Chastel, dont le plus illustre représentant, Tanguy III, prévôt de Paris, sauva des Bourguignons le futur roi Charles VII, encore adolescent, une nuit de mai 1418.
      Le manoir qu'Hervé avait hérité de sa mère et dans lequel il est peut-être né n'existe plus à Plouarzel: il a été incendié par les Anglais. L'actuel manoir de Kermarhar, ci-contre, construit par son frère cadet et dont l'entrée porte les armes des Portzmoguer l'a remplacé. L'océan n'est qu'à 1200 mètres et le jeune homme a dû s'embarquer assez rapidement sur la mer d'Iroise pour acquérir ses premiers rudiments de navigation.


         

    Depuis le Moyen Age, la Bretagne connaissait un actif commerce maritime. Cependant, les actes de piraterie étaient courants et les bateaux marchands souvent attaqués. Les ducs de Bretagne entretenaient une flotte de guerre et organisaient donc une navigation en convois sous protection. Hervé de Porzhmoger est en 1503 capitaine de l'un de ces convois avec 5 navires et 500 hommes. Louis XII, le mari d'Anne de Bretagne, le requiert quelques mois plus tard pour diriger un convoi de 11 navires.
       Cependant on peut fort bien à la fois assurer la protection de navires bretons et piller les bateaux marchands étrangers... Hervé de Portzmoguer ne s'en prive sans doute pas et est accusé d'actes de piraterie à l'encontre de nombreux navires marchands anglais ou écossais. Il est vraisemblable, du reste, qu'il possède en propre plusieurs navires. En 1510, il est mis en cause pour une affaire de duel au cours duquel il aurait tué son adversaire. Bref, le capitaine est assez redoutable et les scrupules ne l'étouffent guère. Il se fait une réputation qui parvient aux oreilles de la reine Anne.
       Celle-ci a depuis peu fait construire dans les chantiers du Dourdu, près de Morlaix, une nef puissante, du nom de Marie la Cordelière3, d'une quarantaine de mètres de longueur, large de 10 à 12 mètres et équipée sur ses flancs de modernes sabords pour l'artillerie embarquée. Son port d'attache est Brest. La nef de la reine a participé en Méditerranée au siège de Mytilène contre les Turcs. C'est le fleuron de la flotte française. Au cours d'une visite à Morlaix, la reine Anne fait mander Hervé de Portzmoguer et lui offre le commandement de sa nef que tout le monde appelle La Cordelière.
        Cependant les hostilités reprennent: l'Angleterre alliée à l'Espagne entreprend des raids sur les côtes françaises. En mai 1512, Le Conquet est dévasté et le manoir de Portzmoguer incendié.
         Selon la légende, le 10 août, alors qu'une réception de 300 personnalités a lieu sur le pont de La Cordelière et que la nef, en promenade festive sort du goulet, on aperçoit au loin des voiles anglaises se dirigeant vers Brest. C'est le branle-bas de combat. Hervé de Portzmoguer envoie chercher des renforts dans la rade, mais décide de défendre l'accès au goulet sans prendre le temps de débarquer ses invités.
        Le reste de la flotte accourt de Brest rapidement. Côté français, vingt navires. Plus du double côté anglais. Si parmi ceux-ci se trouvent de nombreux navires marchands flamands confisqués par l'ennemi, on aperçoit aussi de grosses nefs militaires redoutables.
    Hervé de Portzmoguer fonce au contact, suivi par la flotte française. Des combats à l'abordage s'engagent partout à la fois entre la presqu'île de Crozon et la pointe St-Mathieu. Pour les Anglais, bien qu'elle ne soit pas le vaisseau-amiral, La Cordelière, avec son artillerie, représente le plus grand danger. Du reste la nef bretonne mitraille et coule rapidement un navire anglais. Elle devient la cible successive des grosses unités anglaises: le Mary Rose, le Sovereign, le Peter Pomegranate. L'un de ses mâts est arraché. Son château avant est en miettes.




    Aquarelle d'André Lambert, extraite de  "Pages d'histoire navale" , par Michel Perchoc et Jean-Virgile Fuchs. Ed. du Gerfaut 2004.


       Des navires bretons s'interposent et la dégagent. D'autres rompent le combat et s'enfuient. Parmi ceux-ci, La Louise, vaisseau amiral de René de Clermont, commandant en chef de la flotte du Ponant. Son grand-mât s'est effondré et elle rentre à Brest, privant l'escadre de sa considérable puissance de feu. La Cordelière poursuit courageusement le combat. Elle veut aborder le Regent mais le Sovereign revient à la charge pour la prendre en sandwich. Primauguet tire alors une bordée destructrice qui abat son grand mât. Reste le Regent, une nef redoutable, la plus puissante de toute la flotte anglaise. L'abordage est sanglant, les soldats anglais sont très nombreux à bord. Pendant ce temps d'autres vaisseaux anglais tirent sur la nef bretonne et trouent sa coque. Les Anglais prennent pied sur le pont de La Cordelière et le corps à corps s'éternise. Les Français plient sous le nombre, mais soudain des flammes apparaissent sur le bateau et gagnent les coursives. 


    Le combat de la Cordelère, coll. particulière.


    Le combat de la Cordelère, Mairie du Conquet. Huile sur toile d'Anne Cadiou..

    Le Regent tente alors de se dégager, mais il est trop tard; une énorme explosion fait voler en éclats les deux navires entraînant dans la même mort 1500 à 2000 combattants des deux camps ainsi que les invités de La Cordelière. Hervé de Portzmoguer, qui s'était jeté à l'eau, est entraîné par le poids de son armure et se noie.



    Dessin de Hervé Le Gall, extrait de
    Jakez Cornou :"L'héroïque combat de "La Cordelière, 1512"

     

      Il y eut très peu de survivants4. On ne saura jamais si l'explosion de La Cordelière fut volontaire ou non. A cette époque, on jetait de part et d'autre des "pots à feu" sur l'adversaire et les incendies étaient fréquents dans les combats. Lorsque la réserve de poudre - la sainte-barbe - était atteinte, c'était l'enfer assuré. Après la disparition spectaculaire des deux navires, la bataille s'interrompit.5 Les bateaux se séparèrent et gagnèrent à la nuit tombante, les uns la rade de Brest, les autres le large. Les Anglais parlèrent d'une victoire6, les Français d'un sacrifice. La reine Anne fut très affectée par la perte de son navire et de ses Bretons.

      Et l'on raconte encore aujourd'hui, particulièrement autour de Brest, que le courageux capitaine Primauguet, voyant ses troupes succomber sous le nombre préféra enflammer lui-même la sainte-barbe plutôt que de se rendre.

     "Epitaphe d'Herveu Portmoguer :

    Nobles princes, le nom Herveu le garde,
    Soubz la pierre qui les os ne regarde;
    Il a osé sur les Angloys saillir,
    Qui lors voulloient le pais assaillir,
    Par le moyen d'une royalle nef,
    Il a gardé tous les Francoys de gref
    Et pour garder le pais de langueur,
    En mer est mort comme loyal vaincqueur.
    L'aige passé deulx Decius mémoire
    Mais de cestuy sera plus grant mémoire."
     


    Buste d'Hervé de Portzhmoger
    © Communauté de Communes du Pays d'Iroise

    .

    La marine militaire française honore la mémoire du Primauguet en donnant son nom successivement à six navires dont le dernier, mis en service en 1986, est parrainé par la Communauté de communes du Pays d’Iroise.

    EN SAVOIR PLUS  <<<< lien

     


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    ...

    C'est un corse et sa femme qui reviennent de la montagne

    Ils ont entre eux un âne qui est tès chargé et très vieux

    l'âne peine donc beaucoup

    Et à midi, plein caniard, en montée, l'âne s'écroule. Alors Ange (c'est le corse) se retourne, regarde l'âne droit dans les yeux (avec le regard qui fait mal à la tête et dit :

    “Une fois.”

    Et l'âne se relève

    Puis 1/2 heure plus tard, l'âne re-tombe, et Ange dit :

    “Deux fois.”

    Et l'âne se relève …

    Mais re-chute peu après.

    Alors Ange se re-tourne. Il dit :

    “Trois fois.”

    Il sort son fusil, et tire entre les deux yeux de l'âne.

    Alors la femme d'Ange lui cri :

    “Mais Ange tu es fou ! Comment on va faire maintenant sans l'âne ? Mais ça va pas bien ??”

    Alors Ange se retourne et dit :

    “Une fois.”

    c'est une blague bien sur éhhé

    .

    .

    .

    Ane

    ..

    ..

    .

     

    .Les 11 ânesses

    Un vieil homme du pays d’Israël avait un troupeau d’ânesses. Et il avait 3 fils. Il décida de léguer la moitié du troupeau à son fils aîné, le quart au deuxième et le sixième au troisième. Et ce qui restera, décida-t-il, ce sera la part de Dieu. Et il mourut. Les trois frères se réunirent pour faire les comptes. Le père avait laissé 11 ânesses...

    Pour le fils aîné, la moitié du troupeau : 11 divisé par 2 = 5,5 ânesses . C’est ennuyeux !

    Pour le deuxième, le quart du troupeau : 11 divisé par 4 =2,75 ânesses. C’est regrettable !

    Pour le troisième, le sixième du troupeau : 11divisé par 6=1,83 ânesses. Un vrai massacre ! Quant à la part de Dieu, elle était 0,92 ânesses .

    Le troupeau des 11 ânesses commençait à trembler pour sa survie !

    Quant aux 3 fils, ils menaçaient de s’entretuer. Le plus sage des 3 frères décida d’aller consulter le rabbin local. Le rabbin lui dit : calmez-vous, j’ai une idée. J’ai dans mon cabanon une ânesse qui ne set à rien, prenez la, vous pourrez toujours me la rendre. Le frère ramena cette gracieuse ânesse à la maison. Avec les 11 autres, cela faisait un troupeau de 12 ânesses !

    On recommença le partage.

    Pour le fils aîné, la moitié du troupeau : 12 divisé par 2 = 6 ânesses, bien entières !

    Pour le deuxième, le quart du troupeau : 12 divisé par 4 = 3 ânesses bien complètes !

    Pour le troisième, le sixième du troupeau : 12 divisé par 6= 2 ânesses, avec 8 pattes !

    Au total, les 3 frères s’étaient partagé : 6 + 3 + 2 , cela fait 11 ânesses...

    Et oui, il en restait une, la gracieuse ânesse du rabbin. Bizarre, bizarre !

    L’un des frères la ramena au rabbin en lui disant : « Pfitt, elle ne sert à rien votre gracieuse ânesse, je vous la rends ».

    La morale de cette histoire, la voici : la grâce de Dieu, comme l’ânesse, elle intervient... en plus, par surprise, par grâce, gratuitement, sans qu’on s’y attende, sans qu’on l’ait voulu, sans qu’on l’ait décidé : comme surcroît au moment où l’on s’y attend le moins. Comme l’ânesse, elle ne fait que passer, la grâce. Elle rentre par une porte et elle sort par l’autre. C’est un vrai courant d’air.

    Apparemment, elle ne sert à rien.

    Et pourtant, elle réconcilie les frères séparés et elle permet la survie du troupeau, et en plus, chacun des 3 frères reçoit plus que prévu.

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    http://a4.idata.over-blog.com/300x224/1/50/22/38/Ol-ron/oleron-022.jpg

    Les saucissons d’âne
    vendus dans les commerces en Corse sont des attrape-touristes. Cette charcuterie n’a rien d’identitaire. Elle est même importée toute faite de Sardaigne. Il faut savoir que le saucisson corse est traditionnellement confectionné avec de la viande de porc. La viande d’âne a bien été utilisée mais très ponctuellement au moment où la mécanisation a relégué les ânes et mulets (hybride âne-jument) au second rang. Dans les années 1930, on comptait plus de 20 000 bourricots. Ils ne sont plus qu’un gros millier aujourd’hui. Pas question de les charcuter ! Au contraire, il est est temps de réhabiliter cet animal rustique, vaillant et attachant. Je dirais même malin. Je me souviens ainsi d’un oncle âgé qui formait un binôme touchant avec un vieil âne prénommé Corsu. L’animal avait notamment pour tâche d’entraîner la roue d’un moulin à huile d’olive. Un jour que je demandais à mon oncle comment il savait quand il fallait arrêter de faire tourner la meule pour écraser les olives, il m’a confié : "Ce n’est pas moi, c’est l’âne qui s’arrête quand la pâte est bonne !".

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    La photo ci-dessous donne une vue du seul saucisson d’âne corse authentique qu’il nous ait été donné d’observer lors de notre séjour. .

     

    Image utilisateur

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    Image utilisateur

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  • L’œuf de Christophe Colomb Une idée ingénieuse, mais qui semble évidente, est souvent rapprochée de ce mythique œuf de Colomb, avec la formule consacrée également attribuée au navigateur génois : « C’est simple, il suffisait d’y penser ».

    oeufs-en-equilibre.jpg

     

    un lien excellent a lire

         http://cristobal-colon.net/Dossiers/C10p1p2.htm 

    l-oeuf-de-colomb.jpg



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    muguet-porte-bonheur.jpg

      Les noces de muguet symbolisent les 13 ans de mariage dans le folklore français.

    Le 1er mai, on offre traditionnellement du muguet « porte-bonheur » car il fleurit aux alentours de cette date. Cette tradition est très présente, entre autres, en France, en Suisse, en Belgique et en Andorre. Pour certains[Qui ?], seuls les brins de muguet ayant spontanément et naturellement treize fleurs portent bonheur.

    D'après le langage des fleurs, le muguet signifie « retour du bonheur ».

    Depuis 1982, le muguet est la fleur nationale de la Finlande. 

     

    mars 2011 fleurs 021

     

     

     Le muguet est tonicardiaque et diurétique. La présence de l'hétérosides cardiotoniques, entre autres de la convallatoxine, de la convallamarine et la convallarine, la rend toxique. L'effet est de ralentir le rythme cardiaque et d'augmenter la pression artérielle ; en outre, il a une action diurétique par irritation de l'épithélium rénal. Toutes les parties de la plante sont toxiques. Comme beaucoup d'autres plantes toxiques, à dose adéquate, elle a des propriétés pharmacologiques, et a été utilisée dans le traitement de maladies cardiaques particulières. Attention, son usage domestique est à proscrire du fait de son inintérêt et du danger mortel qu'il ferait courir. La convallatoxine a une action proche de la digitaline et de l'ouabaïne, pour avoir une idée de la réelle toxicité.
    L'ingestion provoque des troubles digestifs constitués d'irritation de la bouche, de douleurs abdominales, de nausées, de vomissements, de diarrhées. Ensuite surviennent les troubles du rythme cardiaque accompagnés d'une accélération de la respiration. La mort est provoquée par arrêt cardiaque 

     

      Fichier:1 of May, 1851.jpg - Wikipedia Orange 

     

             1er mai, par Franz Xaver Winterhalter

     

                     

     

          

        Les Hommes et le Muguet... 

    "Les hommes ont toujours vu, dans le muguet, un porte-bonheur. Privilège enviable qu'il partage avec le fer à cheval, le nombre 13 et la crotte de chien. Moins encombrant que le premier, moins abstrait que le second, moins direct que le troisième, il possède en outre l'avantage de pouvoir se porter à la boutonnière." (l'humoriste:  Jean-Paul Lacroix) 

     

     Les Belles Mères et le Muguet... 

    "Le 1er Mai, c'est le muguet, ces jolies petites clochettes blanches que l'on peut vendre sans   autorisation dans la rue, et dont l'odeur est délicieuse... mais aussi délicieusement nocive. Si vous voulez vous débarasser de votre belle-mère, offrez-lui un gros bouquet de muguet, dont les émanations, à hautes doses, peuvent provoquer un arrêt du coeur."

     

                                                  


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  • en-avril-ne-te-decouvre-pas-d-un-fil.jpg

     

    Avec le réchauffement de la planète, dira-t-on un jour :

    "En janvier, ne te découvre pas d'un fil, en février, fais ce qu'il te plaît" ?

    On n'en est pas là et les dictons d'avril sont bien de saison.

    l-araignee.jpg


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