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    Tout a commencé, paraît-il, en 1564 lorque le roi Charles IX décida de modifier la date du changement d'année...

     

     

      Jour saint pour tous les blagueurs, le 1er avril est traditionnellement synonyme de farce. Les professeurs sont souvent les victimes d'élèves ingénieux, les médias diffusent allègrement des canulars et tout le monde y va de son piège. Petit retour sur la plus rigolote des traditions.


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    A l'origine était Charles IX
    Si l'origine du poisson d'avril est controversée, l'hypothèse la plus courante le fait naître au 16ème siècle. En 1564, le roi Charles IX a décidé que l'année ne commencerait plus le 1er avril mais le 1er janvier. Un changement a également décalé les échanges de cadeaux et d'étrennes qui marquaient le passage à la nouvelle année. Pour semer le doute au sujet de la date réelle du nouvel an, certains ont persisté à offrir des présents en avril. Avec le temps, les petits cadeaux d'avril se sont transformés en cadeaux pour rire, en blagues, puis en stratagèmes pour piéger les autres.

     

    Pourquoi le choix du "poisson"
    Si les farces sont désormais connues sous le nom de "poisson d'avril", cela remonte là encore à ce cher 16ème siècle. Les cadeaux que l'on s'offrait en avril étaient souvent alimentaires. Cette date étant à la fin du carême, période durant laquelle la consommation de viande est interdite chez les chrétiens, le poisson était le présent le plus fréquent. Lorsque les blagues se développèrent, l'un des pièges les plus courants était l'offrande de faux poissons.

    Et dans les autres pays...
    La tradition de la blague du 1er avril, au départ occidentale, s'est peu à peu diffusée. Elle s'exprime de différentes manières en fonction des pays. En Angleterre, par exemple, le 1er avril est l' "April's fool day". Les farces ne se font que le matin et si vous êtes piégé, vous êtes "une nouille". En Ecosse, soyez deux fois plus vigilant qu'en France car les farceurs peuvent également sévir le 2 avril. Au Mexique, l'unique tour consiste à subtiliser le bien d'un ami. La victime aura en échange des bonbons et un petit mot lui indiquant qu'il s'est fait avoir. Il existe même une version indienne du poisson d'avril : elle a lieu le 31 mars et se nomme la fête d'"Huli ".

     

     

    Quelques canulars célèbres de ces dernières années
    1992 : une radio publique nationale américaine annonce que Richard Nixon est candidat à l'élection présidentielle. Son slogan de campagne : "Je n'ai rien fait de mal, je ne recommencerais pas ".
    1999 : la radio BBC 4 affirme à ses auditeurs que l'hymne national anglais "God save the Queen" va être prochainement remplacé par un chant européen en allemand. Des milliers d'auditeurs appellent l'antenne, scandalisés.
    2000 : le quotidien sportif portugais "A bola" publie un article selon lequel l'UEFA a décidé de retirer l'organisation de l'Euro 2004 à son pays. Un traumatisme pour certains lecteurs…
    2002 : le site Internet canadien "Bourque Newswatch" annonce le départ du ministre des Finances, Paul Martin. Repris par le bulletin financier britannique, "The Gartman Letter", la nouvelle aurait fait perdre 32 cents au dollar canadien.

     


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     Le Siècle de la Toison d'Or

    Des seigneurs donnent au Château de La Rochepot à la fois leur nom et toute son architecture: ce sont Régnier Pot et son petit fils Philippe Pot, deux puissants vassaux des Ducs de Bourgogne et tous deux Chevaliers de la Toison d'Or.

    ChevalierA son retour des Croisades en 1403, Régnier Pot, chambellan de Philippe le Hardi, acquiert le château, alors nommé La Roche Nolay. Ce vaillant chevalier désire s'y installer et en faire sa résidence principale. Pour cela, il entreprend de refortifier le château existant et de le transformer pour le rendre habitable. A la suite de son père, Jacques Pot poursuit son oeuvre. Mais c'est Philippe qui va rendre plus illustre encore le nom de la famille Pot.

    C'est au château même que naît Philippe Pot, "le chevalier le plus accompli de son temps", dit-on. Conseiller privé de son parrain, Philippe Le Bon, il devient son premier chambellan puis son ambassadeur à Londres. Il passera ensuite au service de Charles le Téméraire avec qui il conservera les mêmes fonctions. Lorsque la Bourgogne sera annexée au Royaume de France en 1477, Philippe Pot se rallie à Louis XI puis à Charles VII. Il deviendra Grand Sénéchal de Bourgogne et se verra confier le rôle de représenter le roi dans sa province. Mêlé à toutes les affaires politiques importantes de son temps, il se distinguera par ses qualités de diplomate, sa brillante élocution et sa force de persuasion.

    Dans la région, il est aussi propriétaire de Châteauneuf-en-Auxois et il poursuivra conjointement la construction et l'agrandissement des deux châteaux. Quand il meurt en 1493, son tombeau est prêt: cette oeuvre sculptée remarquable est aujourd'hui exposée au Musée du Louvre.

    La famille Pot fera de ce pic rocheux une forteresse imprenable qui résistera vaillamment aux assauts des temps.


     

    Château de La Rochepot

     

    Niché sur le piton de la Roche Nolay, entouré de grands arbres, le château de La Rochepot est une petite merveille. 

    En passant le pont-levis, vous sentez déjà agir sur vous la magie des lieux. Construit au XIIIème, remanié en demeure d'agrément au XVème, privé de son donjon à la Révolution, le château des chevaliers de la Toison d'or, Regnier et Philippe Pot, tombe dans l'oubli et l'abandon avant de devenir au XIXème la propriété de la veuve de Sadi Carnot qui entreprend avec son fils de le faire restaurer avec grand soin. 

    Le puits en fer forgé, les tuiles multicolores vernissées des toits et le chemin de ronde sont les éléments extérieurs les plus captivants.

     


     

     


    Dans la tour nord, une des trois chambres est appelée la Chambre Chinoise, entièrement décorée et meublée d'objets chinois, cadeaux diplomatiques faits à Sadi Carnot.

     
     
    Le village adossé aux flancs de la roche mérite également une petite visite, 
    : dans une atmosphère tout à fait particulière qui incite au calme.
      

     


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  •  "Je vous parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre".*Métiers disparus (11)Métiers disparus

     

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    Métiers disparus (1)

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    *les WC ou toilette ça na pas été toujours ça !!!


     

     

    tien JP  !!*


    *a la compagne il yavait ça !!



    *mais en ville avant le tout a l'égout  c'était le pot de chambre
    **

    ***

    ça c'est une toupine, et dans laquelle on ne fait rien cuire.

    Et oui, c'est un vase de nuit, l'équivalent du pot de chambre de votre enfance.

    Ce qui a beaucoup marquée , c'était le mode de collectage des dites toupines.

    Il faut se souvenir que jusqu'au milieu des années 50 du siècle dernier, peu de ville française possédaient de système de tout à l'égout. Alors!!!

     

    ...Le Torpilleur.

    Je vous laisse imaginer le détail des opérations.
    Ainsi que la saveur, j'allais dire le fumet, des anecdotes racontées par les anciens.
    Les disputes entre les femmes et les sergents de ville chargées de faire respecter les heures de dépots des toupines et l'interdiction de les laver aux fontaines.

    La nuit, il fallait être très prudent en circulant dans les rues sombre. Un certain nombre de nos concitoyens ayant pris l'habitude de vider leurs toupines par les fenêtres.

    Oh, ils prévenaient d'un vigoureux: "Passa ren?"
    Seulement, souvent l'avertissement arrivait en même temps que giclait sur le pavé le contenu de la toupine.

    Allez, je me replonge dans ma daube de poupre.

    Bon appétit.

     

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    Utilisez ce lien si vous voulez ajouter un signet ou un lien direct vers cet article... Le Torpilleur des rues
    29-08-2007 Histoire

    La-Seyne

    Lorsque La Seyne devint une cité urbaine, et qu'il fallut procéder chaque jour à l'évacuation des ordures et des vidanges, on vit s'aligner sur les trottoirs devant chaque porte, à l'heure du laitier, les poubelles voisinant avec les toupines.

    C'étaient des véhicules différents qui se chargeaient d'enlever le contenu des unes et des autres. Ils ne circulaient pas aux mêmes heures et les toupines devaient être sorties peu avant le passage du torpilleur, au petit matin.

    Le ramassage des ordures ménagères s'effectuait au moyen d'un tombereau tiré par un cheval et le préposé, nanti d'une énorme pelle plate et d'un balai de bruyère, devait vider les poubelles et enlever les petits tas d'ordures accumulés par les balayeurs de rue bien avant son passage.

    Torpilleur

    Le torpilleur, véhicule hippomobile au XIXe siècle, devint un engin motorisé dans les quelques années qui précédèrent la mise en service de l'Émissaire commun.

    Mais pourquoi l'appelait-on ainsi ? Probablement parce qu'on le fuyait comme un navire aurait fui face à la menace d'une torpille. La puanteur que répandait ce véhicule constituait une telle agression qu'on le considérait comme un danger redoutable, surtout quand il venait à la rencontre d'un piéton. Ce dernier n'avait d'autre recours que de tourner les talons, en pressant son mouchoir sur ses narines. On disait alors : " Attention, ça torpille ! "

    Il arriva que pour éviter cette mauvaise rencontre, des travailleurs ratent le départ du bateau ou du tramway qui les conduisait à leur atelier ou à leur bureau. On voit donc que ce maudit véhicule avait dans la vie quotidienne des répercussions multiples et fort désagréables.

    Toulon

    Les toupines vernies, couvertes obligatoirement d'un disque en bois ou en métal, portant un bouton sphérique en son centre, attendaient sagement le passage du préposé municipal qui s'annonçait de loin par des jurons sonores. Son cheval n'allait jamais à la cadence qu'il souhaitait. Parfois, des récipients avaient été renversés par de mauvais plaisants, ce qui ajoutait à la colère du vidangeur et provoquait en lui des poussées d'exaspération. Ou alors, des retardataires le hélaient, leur toupine à la main. Il leur répliquait violemment :

    - Vous attendrez demain !

    - Mais j'en ai qu'une, de toupine !

    - Allez la vider vous-même chez Gamel !

    Pour la petite histoire, il faut savoir que les Gamel étaient des éleveurs de cochons établis au quartier Saint-Jean. Propriétaires de vastes terrains entre la route d'Ollioules et l'Hôpital, ils recevaient la vidange que l'on y épandait. Les émanations qui se mêlaient à celles des porcheries n'avaient pas fait de ce quartier un endroit où l'on flâne. Nos concitoyens avaient donc fait leur l'expression : Sènté Gamèou (ça sent Gamel) énoncée chaque fois qu'une odeur nauséabonde parvenait à leurs narines.


    Le passage du torpilleur dans la rue était l'occasion de scènes souvent désopilantes, sauf pour celui qui en était la victime.


    Le tonneau de vidange, monté sur deux roues, avait une contenance de cinq cents litres environ. Il était coiffé d'un entonnoir volumineux, par lequel le préposé versait le contenu d'un gros seau rempli lui-même par l'apport de plusieurs toupines. Les mêmes gestes répétés des centaines de fois, exigeaient des efforts physiques assez considérables.


    Tous ces transferts de liquides ne pouvaient s'effectuer sans éclaboussures, surtout lorsque le mistral s'engouffrait dans nos rues. On comprend pourquoi les passants avaient intérêt à s'écarter de ce véhicule pendant que le préposé municipal effectuait ses manipulations.


    Ce dernier, malgré l'adresse dont il pouvait faire preuve, mettait ses vêtements dans un état lamentable. Son pantalon en velours qui tombait en accordéon sur ses chaussures, son veston boutonné jusqu'au cou, son chapeau de feutre noir, présentaient un aspect peu ragoûtant.


    Et quand le gros tonneau que l'on appelait la boute (du Provençal bouta : tonneau) s'ébranlait sur les pavés disjoints, bringuebalant de droite et de gauche, des giclées du trop-plein s'échappaient par l'entonnoir pour venir s'écraser sur la chaussée en de redoutables flic-flac.


    Si le cheval n'avait pas su éviter les trous profonds, le vidangeur furieux l'accablait d'injures retentissantes.

    Toupines

    Et puis nos braves ménagères, les yeux encore gonflés de sommeil, venaient récupérer leur récipient. On assistait alors à d'autres scènes de la rue que nos grand-mères nous ont toujours contées avec des houles de rire.

    Ces dames s'approchaient délicatement de la toupine, en regardant bien où poser leurs pieds, tenant les pans de leur peignoir d'une main, alors que de l'autre, elles brandissaient l'escoubette, petit balai terminé par un hérisson de chiendent. Celles qui demeuraient à proximité d'une fontaine, y rinçaient leur toupine sans difficulté. Dans les rues les plus longues, où n'existait qu'un seul point d'eau à une extrémité, les ménagères qui en étaient le plus éloignées apportaient l'eau de rinçage de l'intérieur. Après avoir consciencieusement nettoyé le récipient, elles le vidaient dans le ruisseau où stagnait le liquide pendant plusieurs jours, surtout si la sécheresse sévissait. On imagine, dans ces conditions, ce que sentaient nos rues et les dangers d'infection que représentaient ces liquides croupissant dans les interstices des pavés !

    Sources : Marius Autran 2006

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      http://maprovence.skynetblogs.be/post/4914373/le-torpilleur-des-rues*

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