• l'invention du chèque bancaire

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      question de Denise !!

    Qui a inventé le chèque bancaire ?

    chèqueL'ancêtre du chèque bancaire est la lettre de change, inventée au 4è siècle av. J.-C. par les Grecs : elle permettait de voyager sans transporter d'espèces.

    Au 12è siècle, l'idée est reprise par les chevaliers templiers, qui développent l'usage de "bons à payer" pour éviter d'être pillés par l'ennemi.

     

    Un siècle plus tard naissent en Italie les premières banques. C'est à Pise que le plus ancien chèque connu est émis, en 1374. L'usage se développe en Angleterre au 18è siècle et en Europe occidentale au 19è siècle.

    Le chèque est introduit en France par une loi du 14 juin 1865.

     

     


          Petite histoire de la monnaie

    Vers 3000 av. J.-C. : le temple rouge d'Ourouk, ville mésopotamienne, est la première banque ; les reçus des dépôts sont des briquettes d'argile.

    On a trouvé à Mohenjo Daro, dans la vallée de l’Indus, des barres de cuivre oblongues, revêtues d’empreintes, que l’on peut dater du début du IIIe millénaire avant J.-C.

    Au IIe millénaire, les Hittites se servent de lingots de fer.

    Le code d’Hammourabi (vers 1760 av. J.-C.) évalue des gages en poids d’argent ; banquiers et marchands prêtent indifféremment en argent ou en orge.

    Au XIIe siècle, les Doriens utilisent des lingots de fer.

    En Extrême-Orient les premières monnaies apparaissent en Chine au XIe siècle av. J.-C. : les « monnaies bêches », puis, au Xe siècle, les « monnaies couteaux » (à cause de leurs formes).

    Vers 1000 av. J.-C., sous la dynastie des empereurs Tcheous, circule une sorte de billet de banque : une pièce carrée d'étoffe.

    Vers 700 avant J.-C., le roi assyrien Sennachérib se sert de saumons de plomb.

    Vers 687/675 av. J.-C. : Ardys, roi de Lydie, en Asie Mineure, crée une véritable monnaie avec de petits lingots d'électrum (alliage naturel d'or et d'argent) trouvés dans le fleuve Pactole.

    La monnaie apparaît en Grèce au milieu du VIIe siècle avant J.-C. et dès l’origine fait l’objet d’un marquage, d’abord par de simples poinçons, puis par des emblèmes (animaux, végétaux, figures anthropomorphes) qui ont pour fonction d’identifier la cité.
    C’est au roi Phidon d’Argos, un réformateur des poids et mesures, qu’on attribue l’invention de la monnaie en Grèce.

    En Asie Mineure, vers 550, Crésus, le premier, frappe double monnayage, or et argent, dans des pièces plus pures et plus légères : les créséides.

    Au VIe siècle av. J.-C., les Perses achéménides s'emparent de l'Empire babylonien et des royaumes lydiens. Ils battent monnaie à leur tour, sur la base du bimétallisme : or et argent. Sous Darius, vers 510, l’Empire perse frappe la darique.

    Athènes donne enfin une base monétaire à sa prépondérance : la chouette de son tétradrachme d’argent se répand dans tout le bassin méditerranéen de 476 à 413.

    Environ 450 ans avant notre ère, les cités grecques créent des banques publiques.
    L'une des plus anciennes de ces banques publiques est celle de la ville de Sinope, administrés au IVe siècle avant J.-C. par le père de Diogène le Cynique, assisté de celui-ci. A eux deux, ils imaginent une manipulation monétaire qui les fait condamner au bannissement pour fabrication de fausse monnaie ; en réalité, il s'agissait d'une dévaluation (diminution du titre de l'argent dans la drachme).

    Les banquiers de l'Antiquité grecque ont inventé la lettre de change.
    Dans son discours sur la banque, l'orateur athénien Isocrate parle de ce mode de paiement qui évite d'emporter en voyage de grosses sommes en numéraire.

    Dès le IVe siècle avant J.-C., les Gaulois copient sans scrupules les statères d’or de Philippe de Macédoine.

    En Chine, circulent les « sapèques », les célèbres pièces « Qian », en cuivre, rondes, percées d'un trou carré, qui auront cours durant deux millénaires.

    Les argentariae novae, boutiques de dépôts, de prêts et de changes, existent à Rome depuis le IVe siècle.

    Vers 300 avant J.-C., Rome « invente » sa propre monnaie sur le modèle grec en frappant un didrachme d’argent représentant au droit Mars casqué et au revers une tête de cheval avec la légende « ROMANO ».

    Le premier papier-monnaie est émis en Chine sous l'empereur Wudi en 119 av. J.-C.

    En 538, le franc Théodebert Ier frappe une monnaie d’or à son nom.

    « Si quelqu’un a mis une effigie sur de l’or ou frappé une monnaie sans l’ordre du roi, qu’il ait la main coupée » dit une loi du roi lombard Rotharis, vers 640.

    Sous Abd el-Malik apparaissent, en 695, les premières pièces d’or [le dinar (de « dinarius »)] et d’argent [le « dirhem » (de drachme)] de l’islam.

    Louis le Pieux (813-840) tente sans succès de recréer une monnaie d'or, le « solidus » (sou).

    L'usage du papier-monnaie est courant en Chine au IXe siècle de notre ère sous l'empereur Xian Zong (806 820).
     
    Auteur : Jean-Paul Coudeyrette
    Référence publication : Compilhistoire.
    Texte libre de tous droits pour un usage non lucratif ; reproduction interdite sans autorisation.

    Date de mise à jour : 05/07/2011           http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/monnaie.htm

     

     Dès le IVe siècle avant J.-C., les Gaulois copient sans scrupules les statères d’or de Philippe de Macédoine.

        

    Petite histoire de la monnaie

    *

    Le troc

    Lors d'un troc un échange a lieu de façon immédiate ou différée dans le temps. Si l'échange est immédiat le seul problème à résoudre, mais qui n'est pas des moindres, est celui de l'équité de l'échange.

     

    La mesure

    Pour qu'un troc soit équitable, il convient que ceux qui s'échangent, par exemple, des chêvres contre du blé, soient capables de comparer un nombre X de chêvres et une quantité Y de blé. Et cela suppose non seulement d'être capable de compter des chêvres, de mesurer des quantité de blé, mais aussi de concevoir, et de s'entendre sur le dénominateur commun à ce comptage et à cette mesure. Donc cela impose la capacité à « penser » l'abstraction du nombre, puis de la valeur. Et cela s'est produit pendant des millénaires bien avant l'invention de l'agriculture, de  l'écriture et de la monnaie.

       

    On a retrouvé, à Nuzi (mésopotamie), une bourse d'argile creuse qui est déjà une évolution de cette première forme. En surface on trouve l'inscription « objet contenant des moutons et des chèvres », puis l'énumération :
    « 21 brebis qui ont déjà eu des petits
    « 6 agneaux femelles
    « 8 béliers adultes
    « 4 agneaux mâles
    « 6 chèvres qui on déjà eu des petits
    « 1 bouc
    « 2 chevrettes ».
    A l'intérieur il y a 48 boules d'argile cru.

     

    Os de loup muni de 55 encoches regroupées par 5 , retrouvé en Tchécoslovaquie, 30.000 ans avant JC.

    Le plus vieux des documents arithmétiques date d'environ 35.000 ans avant JC. Il s'agit d'un péroné de babouin muni de 29 encoches.

     


     

    Avoirs et dettes "en comptes" ... 2000 ans av JC ! 

    La monnaie virtuelle ou scripturaire a réellement précédé l'usage de supports uniques (coquillages, pièces frappées, etc...) de mille ans au moins.

     


    "On a retrouvé à Tellô plus de 80 000 tablettes datant du règne de Goudéa, prince de Lagash (Tellô), 2 500 ans av. J.C. On a également mis à jour des comptes intéressants à Ur. Ils montrent que l'industrie métallurgique, l'industrie textile, le bâtiment, la fabrication des parfums étaient développés et que la comptabilité suivait étroitement la production."

    Du point de vue technique : "La technique d'enregistrement des comptes évolua durant ces quatre millénaires (de 6000 à 2000 av JC). Joseph H. Vlaemminck (1956) note qu'au point de vue de l'écriture, les textes de la IIIe dynastie d'Ur (IIIe millénaire av. J.C.) que l'on possède en grand nombre, présentent un net progrès.

    Dès cette époque, les tablettes distinguent tous les éléments caractéristiques d'un compte : la nature des objets de la transaction, le nom des contractants, les quantités livrées, les montants totaux. De nombreuses tablettes vont même plus loin, en indiquant la situation de la période précédente (solde), les augmentations séparées des diminutions et le solde de fin de période. Ces comptes sont du type "à postes superposés", c'est-à-dire comportant les augmentations en haut et les diminutions en bas ou vice-versa."

    http://curieux.morenon.fr/ZCu01.html

     

     

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    Cheikh-sans-provision.jpghttp://www.tekit.fr/contentFiles/cb-4028.jpg

     

     

                                                                   http://www.planete-sfactory.com/images/upload/DECO-CADO/Blague-bourse.jpg

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  • Commentaires

    1
    Lundi 25 Juillet 2011 à 17:58
    Didi 2010

     

    Je rentre à l'instant Absente depuis vendredi En week end avec mon Chouchou ! J'adore m'instruire J'ai vu tes autres notes remplies de Tout ton Humour Merci Serge ! Bonne soirée Gros Bisous @

    2
    Lundi 25 Juillet 2011 à 18:19
    papyserge  ☞..... ♫♪

    j'ai fait cette note suite a la note de Denise ! il y a tellement a dire sur le sujet

    c'est pour ça que j'ai mis des liens

    une petite note sérieuse parmi toutes les notes d'humour héhé 

    bisous bonne soirée ! merci de ton passage

    @+

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