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La génése de RENAULT . a cette époque il y avait de la fierté
La génése de RENAULT . a cette époque il y avait de la fierté ....................
> [ le film de 1934 sur Renault (32 minutes) est tout simplement exceptionnel. (ci-dessous le lien)
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> > > http://www.louisrenault.com/index.php/filmsReportage Pathé-Journal de Jean Loubignac, 1934.
Ce film événement, qui montre l'activité et la production des usines Renault, est un document exceptionnel à plus d'un titre. Il expose tout d'abord de manière très vivante le fonctionnement de l'un des plus grands sites industriels de France et d'Europe. Avec la construction des installations de l'Ile Seguin, qui débute en 1929, les usines de Billancourt atteignent, peu ou prou, leur taille définitive. Comme le souligne le commentaire du film, au moyen d'un slogan désormais célèbre, la superficie des usines Renault, où travaillent 33 000 ouvriers et employés, est alors supérieure à celle de la ville de Chartres. Le reportage de Pathé-Journal met aussi en relief la diversité des fabrications Renault, du ferroviaire à l'aéronautique en passant par l'automobile ; il donne par ailleurs un bon aperçu de la concentration verticale d'une entreprise qui fait venir ses aciers de l'usine lorraine d'Hagondange - l'une des plus modernes d'Europe - et de Saint-Michel-de-Maurienne dans les Alpes. Reflet du souci d'indépendance de Louis Renault, cette concentration verticale s'étend à la production de coton, de pneumatiques et de bois. Au plan social, le document a le mérite de montrer la pénibilité et le caractère répétitif du travail à la chaîne, ou encore le savoir-faire remarquable des ouvriers employés à la tréfilerie, aux forges et à la fonderie, dans des conditions toujours difficiles. Le film incarne en quelque sorte le redressement opéré par Renault après la crise économique mondiale qui a frappé durement les grandes entreprises françaises. Victime d'une stratégie parfois hasardeuse ainsi que des conséquences de la crise, Citroën est alors en faillite. Si Renault n'a pu empêcher les licenciements et les grèves, sa gestion prudente, la solidité de son assise industrielle et financière, lui permettent d'éviter un recours aux solutions les plus radicales (à titre d'exemple, il y eût deux lock-out chez Citroën où 50% du personnel fut licencié en raison de la restructuration effectuée par Michelin, tandis que Ford diminua ses effectifs de 84% suite à la crise de 1929).
Le film Automobile de France est projeté à l'Opéra devant un auditoire impressionnant : "Jamais soirée de gala n'avait réuni à Paris des personnalités aussi nombreuses et aussi importantes", peut-on lire dans une brochure de l'entreprise. La réalisation, confiée à la société Pathé-Natan, a nécessité un an de préparation.
Le 2 octobre 1934, à 21h, le président de la République est reçu au palais Garnier par Louis Renault qui l'accompagne jusqu'à la loge présidentielle ; dans le même temps s'installent les ministres : Doumergue, Tardieu, Flandin, Laval... ; le vice-président du Sénat, Caillaux ; les industriels Bréguet, Panhard, Farman... ; les généraux Weygand, Nollet, Niessel, Mornet, Hartung ; les ambassadeurs de Pologne, de Suisse, d'Argentine, de Grèce, d'Autriche, de Bolivie, du Pérou... ; le préfet de police Langeron, le vicomte de Rohan, ou encore le grand-duc de Russie... On diffuse le film agrémenté, tout au long de la soirée, de spectacles variés : orchestre jazz de Ray Ventura, prestations de Marie Dubas, de Lili Pons ou de Maurice Chevalier...
L'objectif commercial de l'événement est évident. Il consiste à lancer la marque "Automobile de France" que l'industriel vient de déposer. Lancement d'autant plus habile qu'il s'effectue deux jours avant le salon de l'automobile. Mais les motivations de Louis Renault ne sont pas uniquement d'ordre commercial. En ces temps de crise économique, il compte une nouvelle fois attirer l'attention des responsables politiques et du public sur la nécessité de défendre l'un des secteurs clés de l'industrie nationale. Avant même la soirée de gala, Louis Renault écrit à son neveu par alliance, François Lehideux: "Lorsqu'il nous a été proposé de faire un film, j'ai demandé qu'il soit le moins possible un film Renault, je désirais avant tout qu'il synthétise l'effort français dans la construction automobile ; j'aurais désiré... faire un film très rétrospectif". "Malheureusement, poursuit le constructeur, en 1900, "les films étaient peu en usage et l'on ne retrouve pas grand-chose. J'aurais souhaité qu'on fasse passer dans ce film tous les efforts saillants touchant d'autres firmes".
Dans l'esprit de Louis Renault, la projection a donc essentiellement un rôle pédagogique. Dès le mois d'octobre, le constructeur insiste pour que ses ouvriers puissent voir le film, à ses frais, au cinéma de Billancourt. En novembre, l'Automobile de France est projetée aux apprentis de l'école professionnelle des usines ainsi qu'aux élèves des grandes écoles (Polytechnique, Normale, Centrale, HEC...).
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Commentaires
c'est un vieux film de propagande ; mais c'est super bien fait , j'ai adore voir comment était contruire une voiture de AaZ
maintenant tout est automatisé
salut bonne journée @+
Ma renault n'a pas renu "le coup" et ma Nissan tient bien ! je suis Nissan depuis très longtemps où Toyoto ! voitures françaises déception ! ma dernière peugeot la 206 ! th end alors marre ! de toute façon actuellment à qui se fier ??
j'ai marre aussi d'eklablog, ma newletter du jour pas passée encore j'ai envoyé un mail ! il paraît que çà va marcher, ben que dalle, donc cqfd, article sur le musée de New York ! j'ai pas encore mis sur "no" mon mixpod, pas eu le temps !
Bises @++
renault c'est plus ce que c'était , trop technique aujourd'hui
pourquoi tu n'utilise pas overblog pour faire ta note ou même pour envoyer une alerte de note avec le lien éklablog
bises @+
salut s alut
Je me souviens de la 4 CH .
Avec mon Gégé on a eu une Dauphine (on n'était pas encore marié)
Comme tu dis, les voitures étaient plus simples, on pouvait faire les réparations soi même.
Plein de bisous
>>Quel lien chez Eklablog ?? je pourrais passer par over, mais, beaucoup ne sont pas inscrits à la newletter d'over ! donc c'est la pagaille en ce moment, çà bug souvent ,, le site est en maintenance ... c'est comme chez moi, on attend mon ex-beau fils (papa d'Ilana) il doit venir pour s'occuper de sa fille , apprendre a bien la gérer de A à Z pour sa maladie avant d'aller au Portugal en vacances après ! il devait venir ce jour, mais ma fille est en vacances avec Nana en sud Vendée chez mon nouveau gendre ! et du coup le papa vient lundi pour une semaine chez nous parce que ma fille reprend son boulot, quel binst ! que des news contradictoires ! on est à cran et s'est pas le moment ! ah les gosses et les ex etc, je connecte plus rien ! j'atttends .. sans doute blog en vacances (pause) moi hum ! la semaine prochaine ! suis vidée
Bises @++
super la dauphine en 73 le garage m'en avait prété une le temps que ma nouvelle voiture arrive
pas de bol le moteur a cramé 8 jours aprés , c'était une vieille poubelle qu'il m'avait filé
sinon c'était de la bonne voiture et ça roulait sans controle technique a l'époque !! incroyable héhé
a croire qu'aujourd'hui les voirures c'est de la merde au bout de 6 ans controle obligatoire
bises @+
Je viens juste de le regarder en pps que tu m'a fais suivre, la vache les conditions de travail prés des presses,au secours!
Trés interressant, il ne devait pas y avoir trop de chomage à l'époque et puis les bagnols de l'époque,c'était du costaud!
ton lien a toi http://fleurderocaille.elkablog.com/
si bien on ne peut pas y accéder
Site en maintenance
Nous procédons actuellement à une maintenance exceptionnelle.
Merci de bien vouloir nous excuser pour la gêne occasionnée.hé oui même grand les enfants nous donne du soucie
bises @+
je l'ai aussi mis sur over pour le conserver
je pensais pas que c'était autant de boulot a l'époque pour construire une voiture
même les ressorts de siége héhé
c'est sur la forge le laminoir et même les moulages de moteur ça en faisait du monde dans l'usine
" il ne devait pas y avoir trop de chomage "
il y a eu La crise de 1929 en France
salut @+
Reportage intéressant surtout surtout pour les ami(e)s qui ont connu ces voitures, pour moi un peu trop technique le petit film.
Bisous.
J'ai pris le temps de tout regarder depuis l'acier transformé (je connais très bien St Michel pour avoir résidé à quelques km) jusqu'à la sortie de l'usine
Tout m'a impressionné, les ouvriers (femmes et hommes) travaillaient sans gants, lunettes, casque etc.. de protection
La transformation des chiffons en ouate, les ressorts, je pense que c'était un travail payé à la pièce
Le travail à la fonderie, très dur, un frère à papa y travaillait et je me souviens bien des récits des accidents qu'il y avait. Ce dont on ne parle pas dans le film. Grands brûlés
Les ouvriers ne se plaignaient pas et pourtant ce n'était pas les 35 h et RTT (lol)
Les essais très complets
Ces voitures étaient autrement plus solides que maintenant. Nos carrosseries ne sont plus résistantes et que ce soit n'importe quelle marque, sans arrêt, ils rappellent des véhicules pour mal façons
Nous avons eu deux 4L et R16 super ces voitures et faciles à réparer
Quoique notre XARA HDI, c'est Michel qui fait tout dessus, elle n'est pas compliquée
Merci pour ce reportage qui m'a vraiment plu, je le montrerai à mon homme, ça va l'intéresser
Bisous et bonne soirée
j'ai pas connu celle que l'on voit en fabrication , mais je suis sur que certaine roulent encore
(collection) ce n'est pas le cas de celle qui sont construite en ce moment
bourrer d'électronique et de gadgets , après midi j'ai réparé une XANTIA problème d'embrayage
c'est une pièce en plastique qui tient le câble et qui a pété ........ça fait un peu gadget un axe en plastique pour tenir un cable d'embrayage
bises bonne soirée @+
c'est moisette on est plongé dans un autre monde , si on compare avec la fabrication des voitures d'aujourd'hui
c'est sur on ne parle pas des accidents du travail c'est un film de propagande
c'était la guerre contre citroen a l'époque ( préparation de la croisière noir avec la chenillette
citroén )
RTT mdr je sais pas combien d'autres un ouvrier travaillait par semaine , mais c'était beaucoup plus que 35 héhéhhé
bises bonne soirée @+Michel a regardé la vidéo et il a été vraiment intéressé
Ensuite, j'ai eu droit à tous les détails de ce qu'était le boulot en fonderie (ce qu'il a fait avant d'entrer à la SNCF)
Nous avons discuté de ce que nous avons vu sur la vidéo pendant plus d'une heure
Bisous
ah ben dis donc vous l'avez aimé cette vidéo
avec tous les renseignement que tu as eu en 1 heure de conversation tu as de quoi nous faire une super notes éhéh
bisous @+
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J'ai survolé le film (un peu trop long pour moi)... Nous verrons combien, après cette crise, résisteront aux multinationales... Tout se perd, même les traditions qui faisaient la fierté de certaines industries... A+