• Construction des routes du Vercors

     

    Qui se souvient de l'ardeur mise à ouvrir la première route du Vercors en 1852 ? Le nouveau tunnel a gommé ce parcours patrimonial. Dégagez, y a plus rien à voir ! Pour tous ceux qui n'auront plus la chance de voir cette route, il  reste cet hommage aux constructeurs. Mobilisons nous pour la rendre à nouveau accessible.

     

     

     

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    Fin XIXème, les routes sont achevées, le Vercors s'ouvre sur l'extérieur. Des villes alentour, les excursionnistes en goguette montent parcourir les fameuses " Routes du Vide ". Comme à la belle époque, "les belles et les Bielles du Vercors continuent d'admirer ces ouvrages légués par les bâtisseurs d'hier. Qu'en restera-t-il demain ?
    Tags : Coulmes
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  • Des chercheurs ont mis à jour une découverte stupéfiante, il s'agit d'un ensemble de rouages et d'engrenages datant de plus de 2500 ans et retrouvé sur les côtes grecs il y a une centaine d'années, soit, la machine d'Anticythère. Il est possible qu'un bateau contenant les affaires d'un riche romain ait sombré à cet endroit. À cette époque, la science, la philosophie et l'art étaient au centre de tout et tout gravitait donc autour, les hommes avaient soif d'apprendre et ne comptaient pas leurs heures, en effet, il restait tout à découvrir.

     

     l'énigme du mécanisme d'Anticythère
    Cette découverte n'a cessé, depuis lors, d'intriguer les scientifiques et les historiens.

    Grâce aux instruments d'études modernes (scanner), ce sont près de 82 fragments conservés au Musée national archéologique d'Athènes qui ont permis de mettre au jour les éléments constitutifs du mécanisme : plus de 30 roues dentées, cadrans et autres surfaces en bronze sont couverts d’inscriptions astronomiques et mécaniques. Il pourrait s’agir d’un appareil montrant les positions du Soleil, de la Lune et des planètes par rapport aux calendriers civil et astronomique.

    La machine d'Anticythère représente une synthèse des connaissances astronomiques et mécaniques de l'époque, mais qui en est le concepteur ? Combien d'exemplaires ont existé ? Par quelles subtilités mathématiques et mécaniques a-t-on pu atteindre un tel degré de précision ? Toutes ces questions restent encore à élucider.

     

     

     

     

     

     

    L'identité du concepteur est débattue. Il pourrait s'agir de l'un des personnages suivants :

     

     

    Le lieu de conception pourrait avoir été :

    • Rhodes : l'astronome Hipparque et le savant Posidonios y vivaient, et cette île était un centre intellectuel très important à l'époque, notamment dans le domaine astronomique ;
    • Syracuse : c'est à Syracuse que vivait Archimède dont des témoignages laissent penser qu'il avait réalisé (ou fait réaliser) au moins deux autres mécanismes de bronze ayant des fonctions comparables.

    http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e8/Antikythera_mechanism.svg

     

    http://www.dinosoria.com/enigmes/anticythere.jpg

     

    Anticythère version suisse

    http://www.drgoulu.com/2011/12/03/anticythere-version-suisse/


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  • ...Vous vous souvenez de votre NOM ?....
    > > > Eh bien tout va bien !....
    > > > Et votre adresse ?....
    > > > OUI ! Super, c'est salutaire !....

    Mais le reste ?....Voyons ce qu'il vous reste entre les oreilles !...

    Il n'y a pas une mémoire mais des mémoires :
    > > > > la mémoire épisodique,
    > > > > la mémoire de travail,
    > > > > la mémoire sémantique,
    > > > > perceptive ou encore procédurale,
    > > > Cinq mémoires à découvrir et à tester à travers cinq jeux.
    > > > Une réalisation de la Cité des Sciences de Paris.
     
    > > > Cliquez ci-dessous :                                                       
    > > >

    http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/expo/tempo/defis/jeux_memoire/index.htm
    > > >
    > > >
     Bonne chance !


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  • un peu surpris ce matin avec cette alerte FB

    Yvette-Nassar.jpg

    j'ai une pensée pour Yvette et tous les bons moment passés ensemble ...............

     

    Copie-de-yvette-4.jpg

    odette-et-yvette-blabla-bla.jpg

     

    Threesome.jpg

     

    Yvette-pin-up-air-Liban.jpg

     

    sa bonne humeur ses plaisanteries ses montages et surtout son amitié


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  •           gare-Montparnasse.JPG

           L'accident

                 Un certain 22 octobre 1895 à 16h, à la gare Montparnasse à Paris...
                                La photo qui a fait le tour du monde...             

    http://cheminfergranville.net/accident.htm          

    ScanImage01

     

     

     

     

             On aperçoit les sauveteurs, les pompiers et les enquêteurs qui s'affairent près de la locomotive

         Pour évoquer ce grave fait divers, nous relatons deux versions: l'une issue de la presse de l'époque   "L' illustration" du 26 octobre 1895, quelques jours après l'évènement et l'autre un communiqué de la "Compagnie des Chemins de Fer de l'Ouest". Tout le monde parle de la catastrophe de Montparnasse.


                                                                                    L'illustration du 26 octobre 1895
        "Un accident vraiment extraordinaire et que de merveilleux hasards ont seuls empêché de dégénérer en une effroyable catastrophe, s'est produit mardi dernier à quatre heures du soir à la gare Montparnasse.
    Le train n° 56 venant de Granville arrivant en gare à la vitesse vertigineuse de 40 à 60 kilomètres, sans qu'il fut possible de l'arrêter, brisait les heurtoirs, franchissait l'extrémité du quai, et sa machine défonçait le mur de la façade, après un parcours de plus de 15 mètres en dehors des voies, venait tomber sur la place de Rennes, entraînant avec elle son tender.
        Cependant à ce moment, grâce sans doute au fonctionnement tardif du frein Westinghouse, mis en action par le conducteur d'arrière, le reste du train, à partir des fourgons que suivait immédiatement un wagon - poste, se bloquait et l'on doit cette heureuse circonstance que les cent - vingt trois voyageurs qu'il contenait en aient été quitte pour la peur et quelques rares contusions. Quant au mécanicien et au chauffeur, ils avaient sauté, ou avaient été projetés de leur machine, au moment du choc, sans se faire aucun mal. seule une marchande de journaux qui stationnait sur la place a été tuée par la chute d'un bloc de pierre arraché au mur de la façade.

       L'enquête dira à qui incombe la responsabilité de cet accident que les machinistes attribuent à un défaut de fonctionnement du frein continu. On peut toutefois leur objecter qu'ils ne devaient pas compter sur son fonctionnement pour entrer dans la gare Montparnasse, puisque le règlement interdit formellement aux mécaniciens de faire usage du frein Westinghouse pour arrêter les trains aux stations extrêmes des voies; ils doivent alors obtenir l'arrêt avec le frein à main et ne recourir au frein Westinghouse qu'en cas de danger. C'est cette prescription qui paraît ne pas avoir été observée dans cette malheureuse circonstance."        Source: Bibliothèque de la Sorbonne. L'illustration Tome CVI  p 345

                                                                                       Accident-Montparnasse.--26--3.JPG

     

     

     

     

     

                               Une photo prise à l'intérieur de la gare Montparnasse, la pendule indique 16h.

                                                       Compagnie des Chemins de Fer de l'Ouest le 22 octobre 1895
        
    "Le Granville - Paris Express transportait 131 passagers tandis qu'il approchait de sa destination: la gare Montparnasse. Le train était tracté par la locomotive N° 721 du type120 et était conduit par Guillaume Marie Pellerin. Le train était constitué de 2 wagons de bagages et un wagon postal qui se trouvaient directement derrière la locomotive, suivis par 8 wagons de voyageurs, tandis qu' un dernier wagon de bagages fermait le cortège.
        Le train avait quitté Granville à son heure habituelle de 8h45 mais il avait accumulé du retard sur le trajet et ne pouvait arriver à l'heure prévue 11h55. Pellerin, le conducteur était un homme expérimenté qui travaillait pour la Compagnie depuis 19 ans. Il était donc bien conscient des règles de sécurité. Pourtant il ne respecta pas les limites de vitesse à l'entrée de la gare, pensant utiliser le frein Westinghouse situé sur les wagons à l'entrée en gare pour freiner le convoi, c'était ainsi la règle pourtant établie depuis de nombreuses années.
        Quand il actionna le frein, celui - ci ne fonctionnait pas il ne restait que les freins de la locomotive pour arrêter le train. Mais à cause de la vitesse et du poids du train ils n'étaient pas suffisants. Les deux conducteurs à bord devaient réaliser qu'ils entraient dans la gare à une vitesse bien trop élevée pour s'arrêter, pourtant l'un d'eux au moins, Albert Mariette était occupé à autre chose. Alors qu'il aurait du voir comment arrêter le train, il était concentré sur de la paperasse. Ce ne fut qu'au dernier moment, qu'il réalisa l'arrivée imminente et qu'il tenta de manoeuvrer le frein à main.  Malheureusement il eut à peine le temps de poser  la main sur le frein, que le train traversait la façade

                                       

     

    montparnasse_1895.jpg

     

                                         Une vue différente de la chute de la locomotive et  de son tender

        La locomotive dépassa de 10 mètres la fin de la ligne, roulant à travers le hall de la gare, traversa un mur de 60 mètres d'épaisseur et s'écrasa 9 m plus bas dans la rue, sur la place de rennes où passait le tramway qui reliait la gare à la porte saint - Ouen, la locomotive d'ailleurs manqua de peu l'un des tramways.
        Les trois premiers wagons furent très endommagés mais aucun des wagons de passagers ne dérailla. On compte cinq blessés graves parmi ceux qui se trouvaient dans le train: deux passagers, le pompier et les deux conducteurs. Une passante fut tuée et une autre blessée.
       Pellerin et Mariette furent poursuivis tous les deux. Pellerin fut condamné à une forte amende de 50 francs et deux mois d'emprisonnement pour avoir dépassé les vitesses autorisées. Toutefois il ne fut pas emprisonné. Mariette fut condamné à une amende de 25 francs pour n'avoir pas actionné le frein avant à l'entrée en gare.
       La passante fut tuée par un morceau de la façade qui s'était détaché. C'était Marie - Augustine Aguilard. Elle était occupée avec un vendeur de journaux venu récupérer les journaux du soir. La Compagnie de chemin de fer prit en charge les frais d(obsèques et versa une pension pour ses deux enfants.

     

    http://james.lab6.com/2006/10/29/the-trainwreck-industry/

     

    une réplique de  l'accident! Le nombre (721)
    En 1895, ce qui s'est passé:
    train_wreck_at_montparnasse_1895.jpg

    Un train s'est écrasé à travers les tampons à la gare Montparnasse, à Paris, puis fracassé le mur et tomba dans la rue. Une femme a été tuée ci-dessous. La cause semble avoir été un excès de paperasserie .

    Je n'aurais pas pensé un accident de train français comme quelque chose d'inhabituel, mais en 2004, j'ai vu ceci:
    img_4728-goias.JPG

    C'est une réplique de la vie réelle de l'accident! Le nombre (721) et disposition du moteur semblent plus ou moins précis. Non seulement le train avait été reproduite, mais le bâtiment lui-même semble être de style sur la gare Montparnasse. Ce fut un centre commercial quelque part près de Goiânia , Brésil. Ce n'est pas vraiment une telle bizarrerie dans la mesure où les points de parler de centres commerciaux anonymes aller, donc je ne pense pas non plus de celui-ci jusqu'à ce que j'ai vu ce :
    87015033_cffe8a833a.jpg
    Encore une fois, c'est le train 721, et encore une fois il est tombé d'un bâtiment conçu d'après la Gare Montparnasse.

    Mundo_a_vapor_-_Canela.jpg



    450px-Gramado_072_jpg.jpg


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