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    Par La rédaction du Post
    le 13/11/2008, vu 20404 fois, 46 nombre de réactions
    Post vu en Une

    Tout est parti d'une blague de Canal+...

    Les spécialistes du marketing l'avaient à peine amorcé, Canal + l'a fait. La chaîne cryptée a lancé un buzz autour du cassoulet comme William Saurin et ses concurrents en auraient sûrement rêvé.

    Commençons par le commencement. Lors de l'élection d'Obama, à New York, des journalistes de la chaîne déploient une banderole immense avec inscrit en tout aussi gros le mot "CASSOULET". Les gens présents ne peuvent pas la rater, encore moins les télespectateurs des diverses chaînes présentes.

    Aperçu sur twitter de la cassouletmania
    Aperçu sur twitter de la cassouletmania

    La courbe des requêtes Google montre un net bond, surtout venu de New York.

    Commence alors sur les blogs un intense débat autour de 1- ce qu'est le mot "cassoulet" et 2- ce que cette banderole venait faire ici. Yann Barthès, l'homme par qui le scandale est arrivé, ne cachait pas son émotion: "Nous ne nous attendions pas à un tel buzz. Sur les blogs, ça les a rendus fous. Le site de "Time magazine" en a parlé. Le quotidien "Dallas Morning News" a même sorti qu’il s’agissait de la pancarte la plus étrange qu’ils n’avaient jamais vue."

    *D'après 20minutes.fr, la page Wikipedia du mot "cassoulet" a vu le jour dans la foulée. (En fait, elle existe depuis 2004, mais a connu d'un coup un net bond d'activité).

    Est-ce que cet intérêt soudain va faire revenir la gastronomie française aux Etats-Unis?*


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    *****STE patronne de truffiers  


    Odette étant Athée  !! j'ai trouvé une remplaçante éhééhhéh

     


     Riche en truffes ... le Richelais d'autrefois !

    Dans le Richelais (si proche du royaume des truffes que fut la Vienne, longtemps l'un des premiers départements producteurs en France), la trufficulture était florissante il y a moins d'un siècle. Ainsi, on commercialisa jusqu'à 20 tonnes de truffes, en 1882, sur le Marché de Richelieu. Une époque bénie pour les nombreux vignerons reconvertis en trufficulteurs après l'abandon des vignes détruites par le phylloxéra. Une époque durant laquelle se construiront dans toute la contrée de superbes maisons, édifiées grâce à la fortune amassée rapidement par ces "nouveaux riches" du Richelais.
    C'est à la fin du XIXème que la cité du célèbre cardinal connaîtra ses plus gros marchés truffiers. Des marchés qui, malgré le déclin de la trufficulture, se prolongeront jusqu'en 1920.

    ... C'est autour de cette fameuse fontaine de la place des Halles que se groupaient à la tombée de la nuit chaque lundi, jour de marché, dès la fin novembre, mais surtout à la mi-décembre, les marchands de truffes venus de Marigny-Marmande (jusqu'en 1901-1902), de Pouant, Neuil, Maulay, Saint-Marçolle, Beuxes et Loudun (jusqu'en 1918-1920). Les transactions ne duraient pas plus ... d'une demi-heure à une heure !
    Jusqu'en 1914, les petits récoltants du "diamant noir de la cuisine" les apportaient à l'usine de conserverie Guimier, d'où les joyaux du sol étaient expédiés à Paris. Une vieille richelaise se souvient aujourd'hui "de la forte odeur qui chaque lundi régnait sur la place". On raconte même que dans les années 20, un habitant logeant sur la place intenta un procés, se déclarant fortement incommodé par l'odeur des truffes les jours de marché.

    ... C'était au temps où, comme l'écrivait Balzac dans "César Birotteau" : "Devant le foyer à charbon de terre, le feu dorait une omelette aux truffes ..."

     

    *

    *aujourd'hui c'est la fête ..........................

    des truffes


    * tao étant belge j'ai pas voulu le vexé éhéhéh
     

     

     

    Sandwich aux truffes

     

     
    Le sandwich aux truffes! Eh oui! On est loin de la baguette classique jambon-beurre! Jetez un coup d'œil sur la carte des truffes. C'est sublime! Un petit menu consacré exclusivement à cet or noir de la gastronomie. L'hiver dernier, 200 kilos de truffes fraîches ont débarqué en cuisine en moins de trois mois.

    Michel Rostang a inventé ce sandwich gastronome et, si la recette est fort simple et se résume à pain-beurre-truffe, je pense que c'est dans sa nature généreuse qu'il en a fait un petit chef-d'œuvre. Il se compose de tranches de pain au levain grillées, généreusement beurrées au beurre salé de Noirmoutier garni de truffes émincées de belle épaisseur.

    Le sandwich est ensuite enrobé d'un film plastique et mis à reposer 24 heures pour que le pain s'imbibe des parfums de truffes jusque dans ses moindres pores.

    On moment de servir, on le grille sous la salamandre recto-verso. Il est servi tiède avec une petite salade assaisonnée à la vinaigrette de truffe


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    *****STE patronne de truffiers  


    Odette étant Athée  !! j'ai trouvé une remplaçante éhééhhéh

     


     Riche en truffes ... le Richelais d'autrefois !

    Dans le Richelais (si proche du royaume des truffes que fut la Vienne, longtemps l'un des premiers départements producteurs en France), la trufficulture était florissante il y a moins d'un siècle. Ainsi, on commercialisa jusqu'à 20 tonnes de truffes, en 1882, sur le Marché de Richelieu. Une époque bénie pour les nombreux vignerons reconvertis en trufficulteurs après l'abandon des vignes détruites par le phylloxéra. Une époque durant laquelle se construiront dans toute la contrée de superbes maisons, édifiées grâce à la fortune amassée rapidement par ces "nouveaux riches" du Richelais.
    C'est à la fin du XIXème que la cité du célèbre cardinal connaîtra ses plus gros marchés truffiers. Des marchés qui, malgré le déclin de la trufficulture, se prolongeront jusqu'en 1920.

    ... C'est autour de cette fameuse fontaine de la place des Halles que se groupaient à la tombée de la nuit chaque lundi, jour de marché, dès la fin novembre, mais surtout à la mi-décembre, les marchands de truffes venus de Marigny-Marmande (jusqu'en 1901-1902), de Pouant, Neuil, Maulay, Saint-Marçolle, Beuxes et Loudun (jusqu'en 1918-1920). Les transactions ne duraient pas plus ... d'une demi-heure à une heure !
    Jusqu'en 1914, les petits récoltants du "diamant noir de la cuisine" les apportaient à l'usine de conserverie Guimier, d'où les joyaux du sol étaient expédiés à Paris. Une vieille richelaise se souvient aujourd'hui "de la forte odeur qui chaque lundi régnait sur la place". On raconte même que dans les années 20, un habitant logeant sur la place intenta un procés, se déclarant fortement incommodé par l'odeur des truffes les jours de marché.

    ... C'était au temps où, comme l'écrivait Balzac dans "César Birotteau" : "Devant le foyer à charbon de terre, le feu dorait une omelette aux truffes ..."

     

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    *aujourd'hui c'est la fête ..........................

    des truffes


    * tao étant belge j'ai pas voulu le vexé éhéhéh
     

     

     

    Sandwich aux truffes

     

     
    Le sandwich aux truffes! Eh oui! On est loin de la baguette classique jambon-beurre! Jetez un coup d'œil sur la carte des truffes. C'est sublime! Un petit menu consacré exclusivement à cet or noir de la gastronomie. L'hiver dernier, 200 kilos de truffes fraîches ont débarqué en cuisine en moins de trois mois.

    Michel Rostang a inventé ce sandwich gastronome et, si la recette est fort simple et se résume à pain-beurre-truffe, je pense que c'est dans sa nature généreuse qu'il en a fait un petit chef-d'œuvre. Il se compose de tranches de pain au levain grillées, généreusement beurrées au beurre salé de Noirmoutier garni de truffes émincées de belle épaisseur.

    Le sandwich est ensuite enrobé d'un film plastique et mis à reposer 24 heures pour que le pain s'imbibe des parfums de truffes jusque dans ses moindres pores.

    On moment de servir, on le grille sous la salamandre recto-verso. Il est servi tiède avec une petite salade assaisonnée à la vinaigrette de truffe


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    Odette étant Athée  !! j'ai trouvé une remplaçante éhééhhéh

     


     Riche en truffes ... le Richelais d'autrefois !

    Dans le Richelais (si proche du royaume des truffes que fut la Vienne, longtemps l'un des premiers départements producteurs en France), la trufficulture était florissante il y a moins d'un siècle. Ainsi, on commercialisa jusqu'à 20 tonnes de truffes, en 1882, sur le Marché de Richelieu. Une époque bénie pour les nombreux vignerons reconvertis en trufficulteurs après l'abandon des vignes détruites par le phylloxéra. Une époque durant laquelle se construiront dans toute la contrée de superbes maisons, édifiées grâce à la fortune amassée rapidement par ces "nouveaux riches" du Richelais.
    C'est à la fin du XIXème que la cité du célèbre cardinal connaîtra ses plus gros marchés truffiers. Des marchés qui, malgré le déclin de la trufficulture, se prolongeront jusqu'en 1920.

    ... C'est autour de cette fameuse fontaine de la place des Halles que se groupaient à la tombée de la nuit chaque lundi, jour de marché, dès la fin novembre, mais surtout à la mi-décembre, les marchands de truffes venus de Marigny-Marmande (jusqu'en 1901-1902), de Pouant, Neuil, Maulay, Saint-Marçolle, Beuxes et Loudun (jusqu'en 1918-1920). Les transactions ne duraient pas plus ... d'une demi-heure à une heure !
    Jusqu'en 1914, les petits récoltants du "diamant noir de la cuisine" les apportaient à l'usine de conserverie Guimier, d'où les joyaux du sol étaient expédiés à Paris. Une vieille richelaise se souvient aujourd'hui "de la forte odeur qui chaque lundi régnait sur la place". On raconte même que dans les années 20, un habitant logeant sur la place intenta un procés, se déclarant fortement incommodé par l'odeur des truffes les jours de marché.

    ... C'était au temps où, comme l'écrivait Balzac dans "César Birotteau" : "Devant le foyer à charbon de terre, le feu dorait une omelette aux truffes ..."

     

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    *aujourd'hui c'est la fête ..........................

    des truffes


    * tao étant belge j'ai pas voulu le vexé éhéhéh
     

     

     

    Sandwich aux truffes

     

     
    Le sandwich aux truffes! Eh oui! On est loin de la baguette classique jambon-beurre! Jetez un coup d'œil sur la carte des truffes. C'est sublime! Un petit menu consacré exclusivement à cet or noir de la gastronomie. L'hiver dernier, 200 kilos de truffes fraîches ont débarqué en cuisine en moins de trois mois.

    Michel Rostang a inventé ce sandwich gastronome et, si la recette est fort simple et se résume à pain-beurre-truffe, je pense que c'est dans sa nature généreuse qu'il en a fait un petit chef-d'œuvre. Il se compose de tranches de pain au levain grillées, généreusement beurrées au beurre salé de Noirmoutier garni de truffes émincées de belle épaisseur.

    Le sandwich est ensuite enrobé d'un film plastique et mis à reposer 24 heures pour que le pain s'imbibe des parfums de truffes jusque dans ses moindres pores.

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    Bienvenue chez les Belch's.

    Petit guide pour les voisins français et autres
    Les 4 choses à savoir sur le 'Belge'.

    1. Les indispensables septante et nonante.

    70 = septante
    90 = nonante
    C'est simple, clair et net.... et grammaticalement plus correct que les
    ersatz du type quatre-vingt-dix ou soixante quatorze...
    D'ailleurs, pour faire un parallélisme avec d'autres langues, en anglais, 70 se dit seventy et pas sixty-ten.
    Même le néerlandais, qui se rapproche pourtant plus du Klingon (cfr. StarTrek), fonctionne de la même façon: 90 = negentig.


    2. L'accent

    L'accent, ou plutôt les accents ... car en Belgique, il y a autant d'accents
    que de villages. Vous n'êtes pas obligé de prendre l'accent pour converser
    avec un Belge. Ce n'est pas un mongolien et vous pouvez être sûr qu'il comprendra votre français de Marseille, Strasbourg ou Laval .

    Quelques dialectes:

    * le liéééééégeois (Liège)
    * le namuuuurois ( Namur ), proche de l'accent suisse du Valais
    * le tournaisieeeennn (Tournai), proche du Picard
    * le brusselaire : l'accent bruxellois est le plus connu et le plus (mal) imité. Alllleï, dis, fieu!

    Pour parfaitement l'imiter, il faut se mettre dans la peau du personnage, càd avoir une grande gueule et faire son malin avec sa Rolex / son autoradio / son 'G' (GSM = portable, portable = laptop) acheté à crédit qui a coûté 3 mois de salaire.
    En bref, il faut être un gars de la capitale.

    D'ailleurs , n'oubliez pas le dicton: Parisien, tête de chien, Bruxellois, même combat.
    De plus, le vrai Bruxellois utilise 50% de mots français et 50% de mots 'flamands' ou flamandisés juste pour faire bien.

    Ex: Ah, fieu waar heb je de velo gelaisseerd? Ah, ja, in de camionnette!
    Traduction: Eh bien, mec, ou as-tu laissé le vélo ? Ah, oui, dans la camionnette!


    3. Avoir une bonne prononciation

    Un bon conseil: bossez un sérieux coup là-dessus.

    - Bruxelles, se prononce Brusselle (et pas Brukselle)
    - Anvers , se prononce Anverssss (et pas En Vert, le 'S' est là, alors il faut l'utiliser)
    - Rembrandt se prononce Rembrandt (et pas Rang Bran)
    - Le célèbre 'W' : en France , on préfère le prononcer (souvent erronément!) comme un simple V. En Belgique, on préférera le prononcer 'ouhé '
    Ex: wagon: ouhagon - huit: ouhit - BMW se dit Bé Em ouhé - idem pour un VW et les WC. (Qui me rappelle: 'aller à la toilette' et 'non aux toilettes' : une à la fois, s'il-te-plaît bien!)
    - Les noms flamands : à apprendre au cas par cas. Mais en tout cas oubliez la prononciation française!!!!
    Ex: Maastricht : le ch ne se prononce par 'ch', ni 'k', mais dans une espèce de râle comme si vous vouliez cracher.

    Quant au double aa cela allonge la prononciation Maaaaaaaaaaaastricht (et non pas Maistrick)


    4. Les spécialités régionales

    Vous ne trouverez jamais d'endives blanches et pointues en Belgique, mais des chicons.
    Vous ne mangez pas des sandwichs, mais des pistolets; pas de petits pains aux raisins, mais des couques aux raisins; pas de chaussons aux pommes, mais des gosettes.
    On déjeune le matin, on dîne à midi et on soupe le soir.
    En Belgique, on 'preste' des heures de travail ou un service.
    Et on aime aller à la kermesse (fête du village) manger des caricoles (des espèces d'escargots de mer).
    On va s'acheter un cornet de frites à la friture.

    Et si vous croisez des friteries ce sont soit des français immigrés, soit des belges complexés qui ont changé leur enseigne parce qu'on leur a dit que friture n'était pas français !

    Et encore: En Belgique on tire son plan (se débrouiller), même quand on ne sait pas de chemin (a court d'idées). On boit des pils (bières) en demi ( 0.25 litres et non 0.5 litres ).
    On s'essuie les mains avec des essuies (serviettes).
    On attend famille quand on est enceinte (enfin les femmes en tout cas; les hommes c'est plus grave), et les portes s'ouvrent avec des clinches.
    Et à ce propos, en Belgique, une porte à 3 états: 'ouverte', 'fermée' et 'contre'.

    'A tantôt' signifie à tout à l'heure (et ne fait pas référence à un moment passé, ni à l'après-midi !).
    On utilise les torchons (serpillières), voire les loques à r'loqu'ter pour nettoyer par terre et non pour essuyer la vaisselle.
    Pour nous, un crayon est toujours en bois avec une mine en graphite (...et jamais un crayon à papier!). En effet, les 'bics' sont des stylos à billes et un stylo, un porte-plume.
    Nous aussi, on sait qu'on est les meilleurs. Mais nous, on préfère 'faire semblant que non' pour que personne ne s'en doute...
    Et ce ne sont pas des carabistouilles !!!!

    *

    rien a voir avec les belges !! mais j'aime bien  cette image


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