•   

    *les WC ou toilette ça na pas été toujours ça !!!


     

     

    tien JP  !!*


    *a la compagne il yavait ça !!



    *mais en ville avant le tout a l'égout  c'était le pot de chambre
    **

    ***

    ça c'est une toupine, et dans laquelle on ne fait rien cuire.

    Et oui, c'est un vase de nuit, l'équivalent du pot de chambre de votre enfance.

    Ce qui a beaucoup marquée , c'était le mode de collectage des dites toupines.

    Il faut se souvenir que jusqu'au milieu des années 50 du siècle dernier, peu de ville française possédaient de système de tout à l'égout. Alors!!!

     

    ...Le Torpilleur.

    Je vous laisse imaginer le détail des opérations.
    Ainsi que la saveur, j'allais dire le fumet, des anecdotes racontées par les anciens.
    Les disputes entre les femmes et les sergents de ville chargées de faire respecter les heures de dépots des toupines et l'interdiction de les laver aux fontaines.

    La nuit, il fallait être très prudent en circulant dans les rues sombre. Un certain nombre de nos concitoyens ayant pris l'habitude de vider leurs toupines par les fenêtres.

    Oh, ils prévenaient d'un vigoureux: "Passa ren?"
    Seulement, souvent l'avertissement arrivait en même temps que giclait sur le pavé le contenu de la toupine.

    Allez, je me replonge dans ma daube de poupre.

    Bon appétit.

     

     ****

    Utilisez ce lien si vous voulez ajouter un signet ou un lien direct vers cet article... Le Torpilleur des rues
    29-08-2007 Histoire

    La-Seyne

    Lorsque La Seyne devint une cité urbaine, et qu'il fallut procéder chaque jour à l'évacuation des ordures et des vidanges, on vit s'aligner sur les trottoirs devant chaque porte, à l'heure du laitier, les poubelles voisinant avec les toupines.

    C'étaient des véhicules différents qui se chargeaient d'enlever le contenu des unes et des autres. Ils ne circulaient pas aux mêmes heures et les toupines devaient être sorties peu avant le passage du torpilleur, au petit matin.

    Le ramassage des ordures ménagères s'effectuait au moyen d'un tombereau tiré par un cheval et le préposé, nanti d'une énorme pelle plate et d'un balai de bruyère, devait vider les poubelles et enlever les petits tas d'ordures accumulés par les balayeurs de rue bien avant son passage.

    Torpilleur

    Le torpilleur, véhicule hippomobile au XIXe siècle, devint un engin motorisé dans les quelques années qui précédèrent la mise en service de l'Émissaire commun.

    Mais pourquoi l'appelait-on ainsi ? Probablement parce qu'on le fuyait comme un navire aurait fui face à la menace d'une torpille. La puanteur que répandait ce véhicule constituait une telle agression qu'on le considérait comme un danger redoutable, surtout quand il venait à la rencontre d'un piéton. Ce dernier n'avait d'autre recours que de tourner les talons, en pressant son mouchoir sur ses narines. On disait alors : " Attention, ça torpille ! "

    Il arriva que pour éviter cette mauvaise rencontre, des travailleurs ratent le départ du bateau ou du tramway qui les conduisait à leur atelier ou à leur bureau. On voit donc que ce maudit véhicule avait dans la vie quotidienne des répercussions multiples et fort désagréables.

    Toulon

    Les toupines vernies, couvertes obligatoirement d'un disque en bois ou en métal, portant un bouton sphérique en son centre, attendaient sagement le passage du préposé municipal qui s'annonçait de loin par des jurons sonores. Son cheval n'allait jamais à la cadence qu'il souhaitait. Parfois, des récipients avaient été renversés par de mauvais plaisants, ce qui ajoutait à la colère du vidangeur et provoquait en lui des poussées d'exaspération. Ou alors, des retardataires le hélaient, leur toupine à la main. Il leur répliquait violemment :

    - Vous attendrez demain !

    - Mais j'en ai qu'une, de toupine !

    - Allez la vider vous-même chez Gamel !

    Pour la petite histoire, il faut savoir que les Gamel étaient des éleveurs de cochons établis au quartier Saint-Jean. Propriétaires de vastes terrains entre la route d'Ollioules et l'Hôpital, ils recevaient la vidange que l'on y épandait. Les émanations qui se mêlaient à celles des porcheries n'avaient pas fait de ce quartier un endroit où l'on flâne. Nos concitoyens avaient donc fait leur l'expression : Sènté Gamèou (ça sent Gamel) énoncée chaque fois qu'une odeur nauséabonde parvenait à leurs narines.


    Le passage du torpilleur dans la rue était l'occasion de scènes souvent désopilantes, sauf pour celui qui en était la victime.


    Le tonneau de vidange, monté sur deux roues, avait une contenance de cinq cents litres environ. Il était coiffé d'un entonnoir volumineux, par lequel le préposé versait le contenu d'un gros seau rempli lui-même par l'apport de plusieurs toupines. Les mêmes gestes répétés des centaines de fois, exigeaient des efforts physiques assez considérables.


    Tous ces transferts de liquides ne pouvaient s'effectuer sans éclaboussures, surtout lorsque le mistral s'engouffrait dans nos rues. On comprend pourquoi les passants avaient intérêt à s'écarter de ce véhicule pendant que le préposé municipal effectuait ses manipulations.


    Ce dernier, malgré l'adresse dont il pouvait faire preuve, mettait ses vêtements dans un état lamentable. Son pantalon en velours qui tombait en accordéon sur ses chaussures, son veston boutonné jusqu'au cou, son chapeau de feutre noir, présentaient un aspect peu ragoûtant.


    Et quand le gros tonneau que l'on appelait la boute (du Provençal bouta : tonneau) s'ébranlait sur les pavés disjoints, bringuebalant de droite et de gauche, des giclées du trop-plein s'échappaient par l'entonnoir pour venir s'écraser sur la chaussée en de redoutables flic-flac.


    Si le cheval n'avait pas su éviter les trous profonds, le vidangeur furieux l'accablait d'injures retentissantes.

    Toupines

    Et puis nos braves ménagères, les yeux encore gonflés de sommeil, venaient récupérer leur récipient. On assistait alors à d'autres scènes de la rue que nos grand-mères nous ont toujours contées avec des houles de rire.

    Ces dames s'approchaient délicatement de la toupine, en regardant bien où poser leurs pieds, tenant les pans de leur peignoir d'une main, alors que de l'autre, elles brandissaient l'escoubette, petit balai terminé par un hérisson de chiendent. Celles qui demeuraient à proximité d'une fontaine, y rinçaient leur toupine sans difficulté. Dans les rues les plus longues, où n'existait qu'un seul point d'eau à une extrémité, les ménagères qui en étaient le plus éloignées apportaient l'eau de rinçage de l'intérieur. Après avoir consciencieusement nettoyé le récipient, elles le vidaient dans le ruisseau où stagnait le liquide pendant plusieurs jours, surtout si la sécheresse sévissait. On imagine, dans ces conditions, ce que sentaient nos rues et les dangers d'infection que représentaient ces liquides croupissant dans les interstices des pavés !

    Sources : Marius Autran 2006

    *

      http://maprovence.skynetblogs.be/post/4914373/le-torpilleur-des-rues*

    *

     


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    *mais en ville avant le tout a l'égout  c'était le pot de chambre
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    ***

    ça c'est une toupine, et dans laquelle on ne fait rien cuire.

    Et oui, c'est un vase de nuit, l'équivalent du pot de chambre de votre enfance.

    Ce qui a beaucoup marquée , c'était le mode de collectage des dites toupines.

    Il faut se souvenir que jusqu'au milieu des années 50 du siècle dernier, peu de ville française possédaient de système de tout à l'égout. Alors!!!

     

    ...Le Torpilleur.

    Je vous laisse imaginer le détail des opérations.
    Ainsi que la saveur, j'allais dire le fumet, des anecdotes racontées par les anciens.
    Les disputes entre les femmes et les sergents de ville chargées de faire respecter les heures de dépots des toupines et l'interdiction de les laver aux fontaines.

    La nuit, il fallait être très prudent en circulant dans les rues sombre. Un certain nombre de nos concitoyens ayant pris l'habitude de vider leurs toupines par les fenêtres.

    Oh, ils prévenaient d'un vigoureux: "Passa ren?"
    Seulement, souvent l'avertissement arrivait en même temps que giclait sur le pavé le contenu de la toupine.

    Allez, je me replonge dans ma daube de poupre.

    Bon appétit.

     

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    La-Seyne

    Lorsque La Seyne devint une cité urbaine, et qu'il fallut procéder chaque jour à l'évacuation des ordures et des vidanges, on vit s'aligner sur les trottoirs devant chaque porte, à l'heure du laitier, les poubelles voisinant avec les toupines.

    C'étaient des véhicules différents qui se chargeaient d'enlever le contenu des unes et des autres. Ils ne circulaient pas aux mêmes heures et les toupines devaient être sorties peu avant le passage du torpilleur, au petit matin.

    Le ramassage des ordures ménagères s'effectuait au moyen d'un tombereau tiré par un cheval et le préposé, nanti d'une énorme pelle plate et d'un balai de bruyère, devait vider les poubelles et enlever les petits tas d'ordures accumulés par les balayeurs de rue bien avant son passage.

    Torpilleur

    Le torpilleur, véhicule hippomobile au XIXe siècle, devint un engin motorisé dans les quelques années qui précédèrent la mise en service de l'Émissaire commun.

    Mais pourquoi l'appelait-on ainsi ? Probablement parce qu'on le fuyait comme un navire aurait fui face à la menace d'une torpille. La puanteur que répandait ce véhicule constituait une telle agression qu'on le considérait comme un danger redoutable, surtout quand il venait à la rencontre d'un piéton. Ce dernier n'avait d'autre recours que de tourner les talons, en pressant son mouchoir sur ses narines. On disait alors : " Attention, ça torpille ! "

    Il arriva que pour éviter cette mauvaise rencontre, des travailleurs ratent le départ du bateau ou du tramway qui les conduisait à leur atelier ou à leur bureau. On voit donc que ce maudit véhicule avait dans la vie quotidienne des répercussions multiples et fort désagréables.

    Toulon

    Les toupines vernies, couvertes obligatoirement d'un disque en bois ou en métal, portant un bouton sphérique en son centre, attendaient sagement le passage du préposé municipal qui s'annonçait de loin par des jurons sonores. Son cheval n'allait jamais à la cadence qu'il souhaitait. Parfois, des récipients avaient été renversés par de mauvais plaisants, ce qui ajoutait à la colère du vidangeur et provoquait en lui des poussées d'exaspération. Ou alors, des retardataires le hélaient, leur toupine à la main. Il leur répliquait violemment :

    - Vous attendrez demain !

    - Mais j'en ai qu'une, de toupine !

    - Allez la vider vous-même chez Gamel !

    Pour la petite histoire, il faut savoir que les Gamel étaient des éleveurs de cochons établis au quartier Saint-Jean. Propriétaires de vastes terrains entre la route d'Ollioules et l'Hôpital, ils recevaient la vidange que l'on y épandait. Les émanations qui se mêlaient à celles des porcheries n'avaient pas fait de ce quartier un endroit où l'on flâne. Nos concitoyens avaient donc fait leur l'expression : Sènté Gamèou (ça sent Gamel) énoncée chaque fois qu'une odeur nauséabonde parvenait à leurs narines.


    Le passage du torpilleur dans la rue était l'occasion de scènes souvent désopilantes, sauf pour celui qui en était la victime.


    Le tonneau de vidange, monté sur deux roues, avait une contenance de cinq cents litres environ. Il était coiffé d'un entonnoir volumineux, par lequel le préposé versait le contenu d'un gros seau rempli lui-même par l'apport de plusieurs toupines. Les mêmes gestes répétés des centaines de fois, exigeaient des efforts physiques assez considérables.


    Tous ces transferts de liquides ne pouvaient s'effectuer sans éclaboussures, surtout lorsque le mistral s'engouffrait dans nos rues. On comprend pourquoi les passants avaient intérêt à s'écarter de ce véhicule pendant que le préposé municipal effectuait ses manipulations.


    Ce dernier, malgré l'adresse dont il pouvait faire preuve, mettait ses vêtements dans un état lamentable. Son pantalon en velours qui tombait en accordéon sur ses chaussures, son veston boutonné jusqu'au cou, son chapeau de feutre noir, présentaient un aspect peu ragoûtant.


    Et quand le gros tonneau que l'on appelait la boute (du Provençal bouta : tonneau) s'ébranlait sur les pavés disjoints, bringuebalant de droite et de gauche, des giclées du trop-plein s'échappaient par l'entonnoir pour venir s'écraser sur la chaussée en de redoutables flic-flac.


    Si le cheval n'avait pas su éviter les trous profonds, le vidangeur furieux l'accablait d'injures retentissantes.

    Toupines

    Et puis nos braves ménagères, les yeux encore gonflés de sommeil, venaient récupérer leur récipient. On assistait alors à d'autres scènes de la rue que nos grand-mères nous ont toujours contées avec des houles de rire.

    Ces dames s'approchaient délicatement de la toupine, en regardant bien où poser leurs pieds, tenant les pans de leur peignoir d'une main, alors que de l'autre, elles brandissaient l'escoubette, petit balai terminé par un hérisson de chiendent. Celles qui demeuraient à proximité d'une fontaine, y rinçaient leur toupine sans difficulté. Dans les rues les plus longues, où n'existait qu'un seul point d'eau à une extrémité, les ménagères qui en étaient le plus éloignées apportaient l'eau de rinçage de l'intérieur. Après avoir consciencieusement nettoyé le récipient, elles le vidaient dans le ruisseau où stagnait le liquide pendant plusieurs jours, surtout si la sécheresse sévissait. On imagine, dans ces conditions, ce que sentaient nos rues et les dangers d'infection que représentaient ces liquides croupissant dans les interstices des pavés !

    Sources : Marius Autran 2006

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    ***

    ça c'est une toupine, et dans laquelle on ne fait rien cuire.

    Et oui, c'est un vase de nuit, l'équivalent du pot de chambre de votre enfance.

    Ce qui a beaucoup marquée , c'était le mode de collectage des dites toupines.

    Il faut se souvenir que jusqu'au milieu des années 50 du siècle dernier, peu de ville française possédaient de système de tout à l'égout. Alors!!!

     

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    Je vous laisse imaginer le détail des opérations.
    Ainsi que la saveur, j'allais dire le fumet, des anecdotes racontées par les anciens.
    Les disputes entre les femmes et les sergents de ville chargées de faire respecter les heures de dépots des toupines et l'interdiction de les laver aux fontaines.

    La nuit, il fallait être très prudent en circulant dans les rues sombre. Un certain nombre de nos concitoyens ayant pris l'habitude de vider leurs toupines par les fenêtres.

    Oh, ils prévenaient d'un vigoureux: "Passa ren?"
    Seulement, souvent l'avertissement arrivait en même temps que giclait sur le pavé le contenu de la toupine.

    Allez, je me replonge dans ma daube de poupre.

    Bon appétit.

     

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    29-08-2007 Histoire

    La-Seyne

    Lorsque La Seyne devint une cité urbaine, et qu'il fallut procéder chaque jour à l'évacuation des ordures et des vidanges, on vit s'aligner sur les trottoirs devant chaque porte, à l'heure du laitier, les poubelles voisinant avec les toupines.

    C'étaient des véhicules différents qui se chargeaient d'enlever le contenu des unes et des autres. Ils ne circulaient pas aux mêmes heures et les toupines devaient être sorties peu avant le passage du torpilleur, au petit matin.

    Le ramassage des ordures ménagères s'effectuait au moyen d'un tombereau tiré par un cheval et le préposé, nanti d'une énorme pelle plate et d'un balai de bruyère, devait vider les poubelles et enlever les petits tas d'ordures accumulés par les balayeurs de rue bien avant son passage.

    Torpilleur

    Le torpilleur, véhicule hippomobile au XIXe siècle, devint un engin motorisé dans les quelques années qui précédèrent la mise en service de l'Émissaire commun.

    Mais pourquoi l'appelait-on ainsi ? Probablement parce qu'on le fuyait comme un navire aurait fui face à la menace d'une torpille. La puanteur que répandait ce véhicule constituait une telle agression qu'on le considérait comme un danger redoutable, surtout quand il venait à la rencontre d'un piéton. Ce dernier n'avait d'autre recours que de tourner les talons, en pressant son mouchoir sur ses narines. On disait alors : " Attention, ça torpille ! "

    Il arriva que pour éviter cette mauvaise rencontre, des travailleurs ratent le départ du bateau ou du tramway qui les conduisait à leur atelier ou à leur bureau. On voit donc que ce maudit véhicule avait dans la vie quotidienne des répercussions multiples et fort désagréables.

    Toulon

    Les toupines vernies, couvertes obligatoirement d'un disque en bois ou en métal, portant un bouton sphérique en son centre, attendaient sagement le passage du préposé municipal qui s'annonçait de loin par des jurons sonores. Son cheval n'allait jamais à la cadence qu'il souhaitait. Parfois, des récipients avaient été renversés par de mauvais plaisants, ce qui ajoutait à la colère du vidangeur et provoquait en lui des poussées d'exaspération. Ou alors, des retardataires le hélaient, leur toupine à la main. Il leur répliquait violemment :

    - Vous attendrez demain !

    - Mais j'en ai qu'une, de toupine !

    - Allez la vider vous-même chez Gamel !

    Pour la petite histoire, il faut savoir que les Gamel étaient des éleveurs de cochons établis au quartier Saint-Jean. Propriétaires de vastes terrains entre la route d'Ollioules et l'Hôpital, ils recevaient la vidange que l'on y épandait. Les émanations qui se mêlaient à celles des porcheries n'avaient pas fait de ce quartier un endroit où l'on flâne. Nos concitoyens avaient donc fait leur l'expression : Sènté Gamèou (ça sent Gamel) énoncée chaque fois qu'une odeur nauséabonde parvenait à leurs narines.


    Le passage du torpilleur dans la rue était l'occasion de scènes souvent désopilantes, sauf pour celui qui en était la victime.


    Le tonneau de vidange, monté sur deux roues, avait une contenance de cinq cents litres environ. Il était coiffé d'un entonnoir volumineux, par lequel le préposé versait le contenu d'un gros seau rempli lui-même par l'apport de plusieurs toupines. Les mêmes gestes répétés des centaines de fois, exigeaient des efforts physiques assez considérables.


    Tous ces transferts de liquides ne pouvaient s'effectuer sans éclaboussures, surtout lorsque le mistral s'engouffrait dans nos rues. On comprend pourquoi les passants avaient intérêt à s'écarter de ce véhicule pendant que le préposé municipal effectuait ses manipulations.


    Ce dernier, malgré l'adresse dont il pouvait faire preuve, mettait ses vêtements dans un état lamentable. Son pantalon en velours qui tombait en accordéon sur ses chaussures, son veston boutonné jusqu'au cou, son chapeau de feutre noir, présentaient un aspect peu ragoûtant.


    Et quand le gros tonneau que l'on appelait la boute (du Provençal bouta : tonneau) s'ébranlait sur les pavés disjoints, bringuebalant de droite et de gauche, des giclées du trop-plein s'échappaient par l'entonnoir pour venir s'écraser sur la chaussée en de redoutables flic-flac.


    Si le cheval n'avait pas su éviter les trous profonds, le vidangeur furieux l'accablait d'injures retentissantes.

    Toupines

    Et puis nos braves ménagères, les yeux encore gonflés de sommeil, venaient récupérer leur récipient. On assistait alors à d'autres scènes de la rue que nos grand-mères nous ont toujours contées avec des houles de rire.

    Ces dames s'approchaient délicatement de la toupine, en regardant bien où poser leurs pieds, tenant les pans de leur peignoir d'une main, alors que de l'autre, elles brandissaient l'escoubette, petit balai terminé par un hérisson de chiendent. Celles qui demeuraient à proximité d'une fontaine, y rinçaient leur toupine sans difficulté. Dans les rues les plus longues, où n'existait qu'un seul point d'eau à une extrémité, les ménagères qui en étaient le plus éloignées apportaient l'eau de rinçage de l'intérieur. Après avoir consciencieusement nettoyé le récipient, elles le vidaient dans le ruisseau où stagnait le liquide pendant plusieurs jours, surtout si la sécheresse sévissait. On imagine, dans ces conditions, ce que sentaient nos rues et les dangers d'infection que représentaient ces liquides croupissant dans les interstices des pavés !

    Sources : Marius Autran 2006

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    Il fait bon vivre à Brest et dans les villes environnantes. Ici l'on prend le stress à contre-pied. A deux pas de l'entreprise, du laboratoire ou de la faculté, la nature s'offre au détour d'une lande fleurie ou au creux d'un sentier de randonnée.

    Dentelles de plages et de criques abritées, vallons secrets, abers aux teintes d'aquarelle, phares exposés aux humeurs de la mer, îles semées dans les flots, les lieux de détente, de sport, de découverte et de résidence se multiplient à l'envie.

    Les monuments d'art sacré composent, dans les plus petites cités, des ensembles architecturaux pleins de finesse et d'inspiration. Châteaux, manoirs et mégalithes émaillent une campagne qui n'est jamais trop loin de la grande ville.

    Le climat océanique apporte la douceur tout au long de l'année, le rythme des marées et les jeux de lumière garantissent la diversité du spectacle.

    * Brest-a-ete-elevee-au-rang-de-ville-par-Henri-4-en-1593.jpg

    Détruit en 1944, le pont National était un pont tournant au dessus de la Penfled. Il permettait au
    Detruit-en-1944--le-pont-National-etait-un-pont-tournant-.jpg

    *Avant d'être détruit en 1944, le pont National était un pont tournant au dessus de la Penfled. Il permettait aux Brestois de passer du centre-ville au quartier Recouvrance tout en laissant passer les bateaux de la rivière à la mer. Après-guerre, il a été remplacé par le pont de la Recouvrance.

    Contrairement à son ancêtre pont National, le pont de la Recouvrance est équipé d'un système de
    le-pont-de-la-Recouvrance.jpg

    *Contrairement à son ancêtre pont National, le pont de la Recouvrance est équipé d'un système de levage. Il enjambe la rivière Penfeld depuis 1954.

    A découvrir à deux pas du pont de la Recouvrance, la tour Tanguy est l'une des rares constructions
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    *A découvrir à deux pas du pont de la Recouvrance, la tour Tanguy est l'une des rares constructions brestoises ayant résisté aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Elle date du XIVe siècle


     

    *A la sortie de Brest en direction de Quimper, le pont de l'Iroise enjambe l'Elorn pour rejoindre Remecq-Kerhuon. Cet ouvrage à deux haubans a été inauguré en 1994.

    A la sortie de Brest en direction de Quimper, le pont de l'Iroise enjambe l'Elorn
    le-pont-de-l-Iroise-enjambe-l-Elorn.jpg
    Abrité dans l'enceinte du château de Brest, le musée national de la Marine
    chateau-de-Brest--le-musee-national-de-la-Marine.jpg

    *

    Brest, les portes de l'Atlantique
    Brest--les-portes-de-l-Atlantique.jpg

    *Reliée à l'océan Atlantique par la rade de Brest, la capitale du Finistère a toujours été liée à la mer. Son port militaire, son rassemblement de voiliers anciens ainsi que son centre Océanopolis en témoignent d'ailleurs très bien.

    Cd1-059 Service Communication Ville et Brest Métropole Océane
    brest-le-pont-de-l-iroise--l-ancien-pont-Albert-Louppe.jpg

    *

    Construit en 1848, le phare de la pointe du Petit Minou indique l'entrée en rade de Brest
    le-phare-de-la-pointe-du-Petit-Minou.jpg

    *

    Es quais de la Penfeld à proximité du château, lui-même aménagé en musée national de la Marin
    a-Penfeld-a-proximite-du-chateau--musee-national-de-la-.jpg

    *La Marine française est toujours présente à Brest. L'arsenal est encore en activité, des bateaux militaires occupent les quais de la Penfeld à proximité du château, lui-même aménagé en musée national de la Marine

    Grande baie de 180 km², la rade de Brest est reliée à l'océan Atlantique par un étroit bras de
    les-tas-de-pois.jpg

    *Grande baie de 180 km², la rade de Brest est reliée à l'océan Atlantique par un étroit bras de mer appelé goulet de Brest.( photo les tas de pois)

    La baie de Douarnenez prend des aspects fantastiques à mesure que les nuages se forment et se défo
    La-baie-de-Douarnenez.jpg

    *

    La Recouvrance est une réplique d'une goélette du XIXe siècle.
    La-Recouvrance-est-une-replique-d-une-goelette-du-XIXe-si.jpg

    *Navire symbole de Brest, la Recouvrance est une réplique d'une goélette du XIXe siècle. L'actuel gréement a été présenté pour la première fois lors de Brest 1992

    L'Armada de Brest
    L-Armada-de-Brest.jpg

    *Organisée tous les 4 ans depuis 1992, l'Armada de Brest est le rendez-vous incontournable des amoureux de vieux voiliers. Pour l'occasion, de nombreux gréements du monde entier sont réunis dans la rade. L'événement s'achève par une régate jusqu'à Douarnenez

    Le port de commerce de Brest est une grande plate-forme de trafic maritime. L'activité de pêche y
    Le-port-de-commerce-de-Brest.jpg

    *Le port de commerce de Brest est une grande plate-forme de trafic maritime. L'activité de pêche y est également maintenue

    Long de 3 km et large de 1.5 km, le goulet de Brest est un bras de mer reliant la rade de Brest à l
    --le-goulet-de-Brest-est-un-bras-de-mer-reliant-la-rade-de-.jpg

    *Long de 3 km et large de 1.5 km, le goulet de Brest est un bras de mer reliant la rade de Brest à l'océan Atlantique. Il se trouve entre la pointe du Petit Minou et la pointe de Portzic. 


    ** lien pour voir les photos de la copie d'écran

    http://maps.google.fr/maps?ll=48.308318,-4.465599&spn=0.17172,0.308647&t=h&z=12&lci=com.panoramio.all

     

     

    goulet-de-Brest.jpg

     

    Déjà vu en 2009 sur VOX http://scaphelico.typepad.com/blog/2009/05/brest.html


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    Il fait bon vivre à Brest et dans les villes environnantes. Ici l'on prend le stress à contre-pied. A deux pas de l'entreprise, du laboratoire ou de la faculté, la nature s'offre au détour d'une lande fleurie ou au creux d'un sentier de randonnée.

    Dentelles de plages et de criques abritées, vallons secrets, abers aux teintes d'aquarelle, phares exposés aux humeurs de la mer, îles semées dans les flots, les lieux de détente, de sport, de découverte et de résidence se multiplient à l'envie.

    Les monuments d'art sacré composent, dans les plus petites cités, des ensembles architecturaux pleins de finesse et d'inspiration. Châteaux, manoirs et mégalithes émaillent une campagne qui n'est jamais trop loin de la grande ville.

    Le climat océanique apporte la douceur tout au long de l'année, le rythme des marées et les jeux de lumière garantissent la diversité du spectacle.

    * Brest-a-ete-elevee-au-rang-de-ville-par-Henri-4-en-1593.jpg

    Détruit en 1944, le pont National était un pont tournant au dessus de la Penfled. Il permettait au
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    *Avant d'être détruit en 1944, le pont National était un pont tournant au dessus de la Penfled. Il permettait aux Brestois de passer du centre-ville au quartier Recouvrance tout en laissant passer les bateaux de la rivière à la mer. Après-guerre, il a été remplacé par le pont de la Recouvrance.

    Contrairement à son ancêtre pont National, le pont de la Recouvrance est équipé d'un système de
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    *Contrairement à son ancêtre pont National, le pont de la Recouvrance est équipé d'un système de levage. Il enjambe la rivière Penfeld depuis 1954.

    A découvrir à deux pas du pont de la Recouvrance, la tour Tanguy est l'une des rares constructions
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    *A découvrir à deux pas du pont de la Recouvrance, la tour Tanguy est l'une des rares constructions brestoises ayant résisté aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale. Elle date du XIVe siècle


     

    *A la sortie de Brest en direction de Quimper, le pont de l'Iroise enjambe l'Elorn pour rejoindre Remecq-Kerhuon. Cet ouvrage à deux haubans a été inauguré en 1994.

    A la sortie de Brest en direction de Quimper, le pont de l'Iroise enjambe l'Elorn
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    Abrité dans l'enceinte du château de Brest, le musée national de la Marine
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    Brest, les portes de l'Atlantique
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    *Reliée à l'océan Atlantique par la rade de Brest, la capitale du Finistère a toujours été liée à la mer. Son port militaire, son rassemblement de voiliers anciens ainsi que son centre Océanopolis en témoignent d'ailleurs très bien.

    Cd1-059 Service Communication Ville et Brest Métropole Océane
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    Construit en 1848, le phare de la pointe du Petit Minou indique l'entrée en rade de Brest
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    Es quais de la Penfeld à proximité du château, lui-même aménagé en musée national de la Marin
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    *La Marine française est toujours présente à Brest. L'arsenal est encore en activité, des bateaux militaires occupent les quais de la Penfeld à proximité du château, lui-même aménagé en musée national de la Marine

    Grande baie de 180 km², la rade de Brest est reliée à l'océan Atlantique par un étroit bras de
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    *Grande baie de 180 km², la rade de Brest est reliée à l'océan Atlantique par un étroit bras de mer appelé goulet de Brest.( photo les tas de pois)

    La baie de Douarnenez prend des aspects fantastiques à mesure que les nuages se forment et se défo
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    La Recouvrance est une réplique d'une goélette du XIXe siècle.
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    *Navire symbole de Brest, la Recouvrance est une réplique d'une goélette du XIXe siècle. L'actuel gréement a été présenté pour la première fois lors de Brest 1992

    L'Armada de Brest
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    *Organisée tous les 4 ans depuis 1992, l'Armada de Brest est le rendez-vous incontournable des amoureux de vieux voiliers. Pour l'occasion, de nombreux gréements du monde entier sont réunis dans la rade. L'événement s'achève par une régate jusqu'à Douarnenez

    Le port de commerce de Brest est une grande plate-forme de trafic maritime. L'activité de pêche y
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    *Le port de commerce de Brest est une grande plate-forme de trafic maritime. L'activité de pêche y est également maintenue

    Long de 3 km et large de 1.5 km, le goulet de Brest est un bras de mer reliant la rade de Brest à l
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    *Long de 3 km et large de 1.5 km, le goulet de Brest est un bras de mer reliant la rade de Brest à l'océan Atlantique. Il se trouve entre la pointe du Petit Minou et la pointe de Portzic. 


    ** lien pour voir les photos de la copie d'écran

    http://maps.google.fr/maps?ll=48.308318,-4.465599&spn=0.17172,0.308647&t=h&z=12&lci=com.panoramio.all

     

     

    goulet-de-Brest.jpg

     

    Déjà vu en 2009 sur VOX http://scaphelico.typepad.com/blog/2009/05/brest.html


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